Composée pour l'essentiel de jeunes universitaires et d'étudiants,
l'association humanitaire «Dhamir» (Conscience)
existe depuis l'année 2001 et active grâce aux dons des gens de bienfaisance.
Dans son action, «Dhamir» essaie d'apporter le
réconfort, la chaleur familiale et le sourire aux laissés-pour-compte de la
société, les personnes handicapées et les personnes agées
ou abandonnées. C'est par ces qualités qu'elle est connue sur la place
constantinoise. Aussi, la visite que ses membres ont faite à l'établissement
des personnes âgées de Hamma-Bouziane, dimanche
dernier, 7 février, a-t-il laissé un grand impact chez le personnel. «C'est
surtout l'originalité de notre action qui a permis de créer la fête, une
atmosphère de convivialité et de joie parmi les pensionnaires. Les échos
festifs de la cérémonie ont dépassé l'enceinte de l'établissement pour se
propager jusque dans la ville des ponts», nous a raconté hier Imene Zitouni, vice-présidente de
Dhamir. Des témoins qui ont assisté à la fête ont
reconnu que la façon dont se sont pris les membres de cette association était
quand même assez originale, voire intelligente. Ce geste s'est exprimé non
seulement par l'organisation d'un déjeuner en l'honneur des personnes âgées,
mais également en faisant participer les pensionnaires féminins à la confection
de repas traditionnels (Mahjouba, chekhchoukha,
gâteaux) qui ont agrémenté la fête. Les lampions ont duré de longs moments pour
ces personnes du 3ème âge, en leur faisant oublier leurs longues journées de
solitude durant lesquelles elles éprouvent le sentiment d'être abandonnées,
oubliées de tous, privées de chaleur familiale, etc.