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Le moins qu'on puisse dire, c'est que le vieux club annabi vit
actuellement, une situation bien inquiétante, caractérisée par de mauvais
résultats. Mais, ce qui est navrant pour l'équipe dirigeante, ce sont les dénigrements et les querelles intestines
entretenues par d'anciens membres du club qui exigent le départ du président
Hadj Selmi Tahar. Mais celui- ci, en homme sage,
répliquera : « on m'a sollicité à l'inter-saison pour
prendre ce club en mains qui partait à la dérive, avec des comptes d'ailleurs
toujours bloqués, un effectif réduit et limité. Le projet qui me tient à cœur
est de remettre sur rails le club avec l'application d'un ambitieux programme,
à court et à long termes, visant d'abord l'assainissement et la formation.
Ensuite, il faudra viser l'accession.
En termes plus clairs, je veux procéder à une restructuration générale pour lui redonner son lustre d'antan. Ce projet passe, évidement, par de nombreuses étapes et un travail permanent. Toutefois, en cours de chemin, des contraintes ont surgi, débouchant sur un malaise. Certes, les résultats enregistrés ne sont pas flatteurs, mais tous les fans savent bien que l'objectif, fixé au départ, reste le maintien », a souligné le président annabi. Pour sa part, l'entraîneur Biskri Abdelkader, bien que mécontent de ce semi-échec, ne veut pas dramatiser et préfère s'abstenir de faire tout commentaire, en attendant une réaction positive de ses poulains, lors des prochaines rencontres, tout en espérant que la situation s'améliore. |
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