La saison
hivernale sera marquée par un «déficit» en termes de pluviométrie pour
certaines régions du nord du pays et un «excédent» des précipitations pour
celles de l'intérieur, selon les prévisions de l'Office national de la
météorologie. Dans ses prévisions pour les deux prochains mois, l'ONM prévoit
que durant le mois de décembre, la région nord située entre Alger et Jijel
devrait connaître un «grand déficit» en terme de pluviométrie, sans donner plus
de détails. Les régions situées à l'est de Jijel seront, quant à elles,
«légèrement déficitaires», alors que partout ailleurs les pluies seront
«proches de la normale», ainsi que pour les températures. Pour janvier 2016,
les estimations portent sur un «excédent des précipitations» sur les régions
intérieures, de l'ouest et du centre, un «léger déficit» pour les régions nord
situées entre Alger et Jijel, et «proche de la normale» partout ailleurs. Les
températures seront saisonnières. Il est à rappeler que l'Algérie est un pays
de la zone subtropicale du nord africain. Son climat est très différent selon
les régions. Les précipitations y sont caractérisées par une variabilité
spatio-temporelle très marquée. Ainsi, la tranche de pluie annuelle décroît à
mesure que l'on avance vers le sud et tombe à moins de 100 mm au sud de l'Atlas
saharien, cette valeur étant habituellement considérée comme marquant le début
du désert. A la décroissance des pluies du nord au sud se superpose une
décroissance de l'est à l'ouest.
Les bordures
nord, centre et est reçoivent en moyenne des quantités annuelles de
précipitations variant entre 600 et 1.150 mm. Elles sont de ce fait plus arrosées
que le reste du pays. Les bordures nord-ouest par exemple enregistrent des
totaux annuels moyens de l'ordre de 250 à 500 mm.