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Les travailleurs de l'abattoir communal en appellent au maire

par A. Mallem

Une vingtaine de travailleurs de l'abattoir communal de Constantine se sont présentés hier matin devant la porte de l'hôtel de ville, siège de l'Assemblée populaire communale (APC) de Constantine, et ont demandé à rencontrer le maire pour lui faire part de leur situation socioéconomique induite par la fermeture de l'abattoir communal qui dure encore.

Les membres de ce groupe de travailleurs que nous avons abordé nous ont expliqué qu'ils sont environ une centaine de travailleurs directs et 300 indirects qui vivaient de cette unité économique. «Il y a environ 8 mois, ont commencé à expliquer nos interlocuteurs, les responsables de la commune ont fermé l'abattoir en invoquant des raisons d'hygiène et d'insalubrité, nous disant qu'ils allaient engager des travaux de réfection et d'innovation pour moderniser l'abattoir. L'administration de la mairie a fait paraître ensuite, sur la presse nationale et locale, un avis d'appel d'offres à l'effet d'engager les travaux indiqués par une entreprise spécialisée. Mais depuis tout ce temps, rien n'a été fait et nous sommes réduits au chômage technique.

 Cela suffit ! ont-ils crié, suffit, notre situation socioéconomique n'a cessé d'empirer et nos revenus sont maintenant réduits à néant. Nous sommes dos au mur ».

Les travailleurs de l'abattoir au chômage exigent une solution. Et ils nous ont déclaré qu'ils étaient venus demander au maire d'engager une entreprise pour lancer les travaux envisagés à l'abattoir et ils s'engagent, eux, à patienter encore. Et ils ont dû attendre beaucoup, hier matin, puisque au dernier contact que nous avons eu avec eux peu avant midi, ils n'étaient pas parvenus à rencontrer le maire parce que celui-ci n'était pas encore venu à son bureau.

Pour notre part, nous avons essayé hier de joindre le P/APC de Constantine et le directeur du patrimoine pour avoir des informations sur ce dossier, malheureusement, leurs téléphones répondaient invariablement « occupé ».