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Lors de sa dernière sortie, dans la commune de Cheria, le wali de
Tébessa n'était pas du tout content de certains projets réalisés et livrés ou
en cours de réalisation, des nombreux retards, des normes de consruction
suspectes. C'est le cas, de la toute « neuve » ( mais déjà dégradée), gare
routière, type C de Cheria, pour laquelle l'Etat a dépensé 130 millions de
dinars, achevée depuis 4 ans, déjà, mais pour des raisons d'absence de
gestionnaire, l'installation reste inexploitée, pire la structure, censée
rendre de grands services aux habitants de la cité est dans un état pitoyable
de détérioration et d'abandon ; point de gardiennage, des équipements
simplement saccagés.
De l'argent public jeté par la fenêtre, au moment où, les ressources financières font défaut et que d'autres projets risquent de se faire annuler. A ce sujet, le wali a déclaré vouloir contacter la société des gares routières algériennes (Sogral) pour trouver une solution à ce cas de dilapidation de deniers publics. Ses sœurs jumelles, de Bir El Ater et Ouenza sont paradoxalement dans la même situation d'incurie et de négligence et pendant ce temps-là, le citoyen continue d'endurer les conditions d'accueil déplorables, réduites à presque rien. De même, la nouvelle gare routière type A, dont les travaux avancent à un rythme insignifiant, résultat : le projet traîne depuis des années, alors que l'enveloppe financière déjà de 460 millions de dinars, risque de se faire réévaluer, à cause des surcoûts. Notons que durant sa visite à Tébessa, le ministre des Transports, M. Boudjemaâ Talai avait insisté sur l'impérative livraison de la structure dans les plus brefs délais. |
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