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Affaire de la fourrière municipale: Un an de prison requis

par A.Z.

Après deux reports, le procès des travailleurs de la fourrière municipale de Constantine s'est ouvert hier au tribunal correctionnel de Ziadia en présence des parties impliquées dans ce dossier. Le représentant du ministère public a demandé au bout de son réquisitoire une peine d'une année de prison ferme et une amende de 5 millions de centimes à l'encontre de chacun des 8 travailleurs de la fourrière municipale, poursuivis pour négligence ayant entraîné plusieurs vols de pièces mécaniques à partir des véhicules immobilisés dans l'enceinte du parc de la fourrière. De son côté, l'APC de Constantine, en tant que partie civile, a demandé une réparation des dommages équivalente à 200 millions de centimes.

Pour rappel, les accusés ont été traduits en justice après l'éclatement de plusieurs affaires de vols commis dans l'enceinte de la fourrière, où certains véhicules de particuliers, immobilisés suite à des sanctions engagées par les services de la police, ont été carrément «désossés». La défense des accusés axera sa plaidoirie sur le fait que des rapports détaillants « l'absence de sécurité ont été transmis à la tutelle et sont demeurés lettre morte » et qu' « en particulier, les agents de prévention et de sécurité sont ainsi exposés à tous les risques car la situation à la fourrière est catastrophique sur tous les plans.

A commencer par cette clôture qu'un enfant de 10 ans peut enjamber sans difficultés, chose qui laisse la fourrière ouverte à tous les méfaits et met en péril les biens privés qui subissent immanquablement des vols de pièces mécaniques importantes ».

La défense des accusés a plaidé l'innocence de ses mandants, eux-mêmes « victimes d'un laisser-aller de l'APC de Constantine, qui n'a jamais pris ses responsabilités pour sécuriser des lieux ouverts à tous les vents», lui reproche-t-on.

A l'issue des plaidoiries, le verdict a été mis en délibéré pour le 18 avril prochain.