La dernière étape
du tour d'Algérie de cyclisme à Constantine a consisté en l'organisation, hier,
d'un circuit fermé se déroulant à l'intérieur de la ville des ponts, a travers
plusieurs de ses artères principales qui ont été interdites à la circulation,
entraînant une paralysie totale de celle-ci, au grand dam des automobilistes et
des citoyens qui se sont retrouvés dans des bouchons monstres et inédits.
L'étape de Constantine du tour d'Algérie a déjà paralysé le vieux rocher,
mercredi passé, au niveau de nombreux axes routiers et surtout ceux débouchant
au centre-ville. En effet, les organisateurs du tour, en coordination avec les
services de sécurité, ont procédé à la fermeture à la circulation des axes
utilisés par les coureurs cyclistes pour de longues heures. De même que le lendemain
jeudi, à l'occasion de l'étape Constantine ? Mila et retour en passant par Ain
S'mara, Grarem, et Oued Athmania, d'énormes difficultés de circulation ont été
enregistrées sur ces axes, et qui ont duré depuis le matin jusqu'à près de 16
heures l'après-midi. Idem pour le jour d'après, vendredi, où le tour a continué
par l'organisation de l'étape Constantine -Oum El Bouaghi et retour. Enfin, le
bouquet a été enregistré, la journée d'hier, où pratiquement toutes les artères
du centre-ville, dont notamment, l'avenue Belouizdad, la rue Abane Ramdane,
l'avenue Aouati mostefa, les allées Benboulaid, le boulevard Zighoud Youcef, la
rue Larbi Benm'hidi, ont été interdites à la circulation pendant une grande
partie de la journée. Situation qui a fait que de nombreux citoyens se sont
retrouvés, à leur corps défendant, «piégés» en plein centre-ville, sans moyens
de transport urbain et sans taxis et ce, en considération que la majorité des
rues y donnant accès ont été fermées devant la circulation automobile.
Et la circulation
des véhicules et des personnes, qui était déjà compliquée depuis des mois à
cause des chantiers de réhabilitation, de ravalement des immeubles, etc.,
lancés dans le cadre de la préparation de l'évènement «Constantine, capitale de
la culture arabe 2015», a été réduite à néant durant ces trois jours, mettant à
rude épreuve les nerfs des constantinois qui ont poussé, hier, un ouf de
soulagement en voyant la caravane du Grand tour d'Algérie cycliste plier
bagages pour continuer les courses ailleurs.