Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Cap sur l'investissement touristique

par A. Mallem

Un «forum méditerranéen» sur l'investissement touristique et le partenariat dans le domaine de l'hôtellerie entre des opérateurs algériens et étrangers du bassin méditerranéen (France, Grèce, Maroc l'Algérie) s'est tenu, hier, dans un hôtel de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Organisé conjointement par la Confédération algérienne du tourisme (CAT) et par un organisme privé «Col-Algimed», cette rencontre a permis d'expliquer aux étrangers intéressés et venus prospecter les opportunités d'investissement dans le secteur touristique algérien, la législation algérienne en la matière, les mécanismes et les avantages offerts pour l'investissement dans le secteur touristique en Algérie. Intervenant à l'ouverture de la rencontre, le directeur général de ladite société, M. Mohamed Meziane, a expliqué la nouvelle orientation de la politique touristique en Algérie en parlant des «mécanismes incitatifs» mis en place par les autorités algériennes au profit des investisseurs, dont une flexibilité de l'administration notamment concernant la fiscalité et la parafiscalité. Il lancera aussi à l'intention des jeunes investisseurs algériens qui veulent se lancer dans le secteur que «le chantier est vaste et propose des projets concrets à l'intention de tous les jeunes porteurs de projet». Et d'annoncer qu'«une réunion de présentation des compétences et de travail a été convenue avec le conseiller du ministre de la Jeunesse».

Parlant de l'objectif de ce forum et de la qualité de la participation, M. Meziane dira : «Nous avons invité des experts étrangers, notamment des spécialistes du financement, de la sécurité, de l'équipement touristique, etc., et ils sont venus de Paris, de Corse, de leurs bureaux à Alger et d'autres contrées et nous les avons informés sur tout, sur les opportunités d'investissements dans le secteur touristique en Algérie, sur la législation algérienne en la matière et aussi sur la règle de 51/49 car ils voulaient des précisions».

Interrogé dans la foulée, l'expert marocain et docteur en économie touristique, M. Khalid Hamdani, dira lui que «le domaine touristique est géographique par excellence et la géographie a ses exigences. Donc, en premier lieu il faut exploiter intelligemment la géographique que l'on a à portée de main. Et aujourd'hui le tourisme est investi de responsabilité, la responsabilité écologique et sociale. Ensuite, il y a le second volet qu'est le volet formation». Et d'insister sur la formation du personnel touristique dans tous les domaines, surtout l'accueil et le comportement avec la clientèle qui est, selon lui, toujours exigeante et demande l'impossible. «Et il faut s'efforcer autant que possible de la satisfaire», relèvera-t-il.