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Alors que les 27
familles occupant le 4, rue Safrani, à Bel air, attendaient leur tour pour
figurer parmi les relogés, dans des appartements décents, une locataire a
bénéficié, tout récemment, d'un logement social. Du coup, les 26 familles ont
brisé leur silence pour dénoncer ce ?deux poids, deux mesures' sans pour cela
accuser la moindre institution. Ce qui est sûr, selon ces familles, en place
depuis des décennies, est que cette voisine a été, bel et bien, relogée et que
par conséquent cette « exception » donne matière à réfléchir, en raison de la
vétusté de la construction. Pourtant et selon les concernés, le passage des
services communaux, accompagnés du CTC et des services du relogement, ont, à
maintes reprises, mentionné dans leur rapport que l'immeuble est devenu
inhabitable et qu'il menace ruine et que par conséquent les occupants doivent
être, impérativement, transférés, avant juin 2014.
S'agit-il d'un oubli ou bien d'une exclusion délibérée ? telle est la question que se posent les occupants de cet immeuble qui mettent l'accent, dans leur démarche, sur l'éventualité d'un effondrement qui pourra faire d'importants dégâts humains comme cela a été le cas, à Carteaux, l'année dernière. Ces exemples sont nombreux, à Oran, et en l'absence de centres de transit ou de recasement, pouvant accueillir les familles sinistrées, la question de la prise en charge provisoire de ces familles devient un casse-tête pour les responsables locaux et, notamment, durant la saison hivernale où les risques d'effondrement deviennent effectifs, ce qui se traduit par le retour de la protestation, à travers l'occupation de la voie publique comme cela été le cas, récemment sur l'avenue Emir Khaled à Eckmühl. |
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