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Cité Fadhéla Saadane: Une salle omnisports tant attendue

par R.C.

Le retard accusé par le projet de réalisation de la salle omnisports, sise à la cité Fadhéla Saadane, est dû à « un changement de l'estimation du coût de la réalisation, établie une première fois sur la base de 5 000 places seulement, puis réévaluée selon une capacité d'accueil de 10.000 places, pratiquement le double». C'est ce qu'on a appris au niveau de la Direction de la jeunesse et des sports, où des cadres ont précisé à ce propos que la bâtisse étant devenue plus lourde, il aura fallu refaire entièrement l'estimation financière et tout ce qui s'en suit, générant un retard très mal apprécié par les riverains.

Il est important de signaler également et selon la même source, que ce projet s'inscrit dans le programme de l'année 2015 et sera livré, clé en main, durant l'année en cours. «L'avancement des travaux a atteint les 70%, étant donné que les grosses œuvres ont été réalisées, reste donc, la pose de la charpente et les revêtements. Les jeunes auront une salle de compétition de haut niveau avec ses annexes, un petit parcours d'athlétisme avec des terrains combinés», assure-t-on. Encore «des promesses et de vagues explications pas trop convaincantes», selon les dires de membres de l'association du quartier, qui rappelle que les habitants sont en attente de la livraison de ce projet depuis cinq longues années.

Prévus initialement pour un délai ne dépassant pas les 21 mois, les travaux de réhabilitation de la salle de sport «Barchache» et de ses annexes, «qui n'en finissent pas», provoquent le courroux des sportifs.

Cette stagnation «révoltante», comme on tient à la qualifier, a poussé les membres de l'association «El Hayet » de la cité Fadhela Saadane, à exprimer dans une lettre adressée aux autorités compétentes, dont copie est en notre possession, « le mécontentement des habitants » de la dite cité et des citées limitrophes, spécialement les jeunes qui attendent impatiemment depuis plus de cinq ans la concrétisation de ce projet qui leur permettrait de pratiquer des activités sportives. La situation est d'autant plus critique du fait de la fermeture des stades de proximité de la cité Boudraa sous prétexte d'une réhabilitation qui tarde également à prendre fin, ajoutent les membres de l'association. Conscients des dangers de la rue qui pèsent sur leur progéniture, les parents ne cachent pas leur inquiétude, voire leur peur, que leurs enfants ne soient une proie facile des différents fléaux.