Les résidents de la cité nouvelle à Aïn-Tolba ont fait part de leur ras-le-bol concernant l'état de leur quartier.

Plus connu sous «communal», ce quartier, situé à la périphérie de la ville, abrite plusieurs familles dans des habitations précaires dont certaines datant de l'ère coloniale. La population souffre au quotidien d'un environnement hostile. Les habitants estiment être confrontés toujours à la même situation. Celle-ci se résume ainsi : absence d'éclairage public, trottoirs inexistants et avaloirs défectueux, place publique sans revêtement.

De ce fait, les résidents n'ont eu de cesse de réclamer la prise en charge de leur cité, en vain. «Nous avons saisi toutes les autorités concernées pour une amélioration de nos conditions de vie mais notre situation reste inchangée», déplorent des représentants de ces habitants. Pour eux, le site en question est perdu dans un espace où tout n'est que gravats, poussières et détritus. Par ailleurs, d'autres se sont plaints de l'absence de l'éclairage public.

D'autres évoqueront le problème d'évacuation des eaux usées et l'état des avaloirs bouchés et des flaques d'eau noirâtre.

Quant aux chemins donnant accès aux habitations, ils se trouvent, feront remarquer ces citoyens, dans un état de dégradation constituant un problème majeur pour la population. Pour eux, l'aménagement et le revêtement de la voirie restent les préoccupations majeures de toute la population. Nos interlocuteurs espèrent faire entendre leurs voix et susciter la réaction des autorités concernées.

Pendant ce temps-là, un représentant de la commune a affirmé que toutes les doléances de cette localité seront prises en charge dans les meilleurs délais, et que des projets en ce sens figurent dans le PCD 2015.