Comment la presse écrite doit-elle s'adapter à la révolution technologique qui tend à bouleverser le monde de la communication aujourd'hui et comment doit-elle s'inscrire pour survivre dans la société d'aujourd'hui ? C'est là la monumentale question qui était hier soir au centre de la visite qu'a effectuée un Américain très particulier au Quotidien d'Oran. Accompagné de deux diplomates de l'ambassade US à Alger, M. Randall D. Smith, président de la fondation Reynolds, basée dans l'Etat du Missouri, s'est longuement attardé à expliquer l'expérience du monde de la presse américaine à travers le vécu de deux grands journaux de notoriété mondiale, le Washington Post et le New York Times. De ses explications on retiendra un fait saillant. La presse écrite est sommée d'élargir sa vision sur le métier d'informer sous peine de s'éteindre quitte à s'éloigner du cadre classique du journalisme et faire sienne une nouvelle et très large définition à donner au sens de la communication.

En tournée depuis quelques jours à travers l'Algérie, l'expert américain a eu à rencontrer une pléiade de responsables universitaires et officiels gouvernementaux dans le cadre d'une tournée censée lui permettre d'offrir la disponibilité de sa fondation et de celle de l'université du Missouri pour accompagner par des formations les journalistes algériens.

M. Randall D. Smith n'est pas seulement président de Donald W. Reynolds. Il est aussi spécialiste et professeur de journalisme d'affaires à l'université de Missouri. Il est en outre co-directeur du centre de l'Université pour le monde numérique, qui supervise le programme des bourses. Il est président de l'Alfred amical presse partenaires, qui forme 300 journalistes de plus de 70 pays. Il a plus de 35 ans d'expérience dans l'industrie de la presse et a fait partie de l'équipe de The Kansas City Star qui a remporté un prix Pulitzer en 1982. Smith a été président de la Society of American Business Editors et écrivains et récipiendaire du prix unique du groupe en 2003.