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Entreprise de récupération d'Oran ( ERO ) : La production de nouveau perturbée

par S. C.



Le confit qui oppose depuis quelque temps la section syndicale de l'entreprise de récupération de l'Ouest (ERO) et la direction est en train de prendre une autre tournure avec l'entrée en lice de dizaines de travailleurs qui ont tenu hier un sit-in devant le siège de l'union de wilaya pour contester l'actuelle section syndicale et demander le retrait de confiance. Les protestataires exigent des instances syndicales locales pour intervenir et mettre fin au mandat de la section syndicale qui, pour rappel, devra expirer en mai 2016. Contacté, le secrétaire général de cette dernière nous révèle que ces protestataires ont organisé plusieurs actions du même genre et qu'hier, la production a été perturbée vu que plusieurs postes ont été abandonnés. Pour lui, la responsabilité de cette situation incombe à la direction qui a fait dans la division du collectif alors que la raison n'est plus ni moins que la tenue d'un sit-in de deux heures des syndicalistes devant la direction pour demander la satisfaction des revendications formulées il y a une année. Pourtant, ce revirement de situation, ajoute la même source, n'était pas prévisible sinon comment expliquer que tous les sièges du comité de participation de l'entreprise ont été raflés par les syndicalistes. Pour lui, cette manœuvre de la part de la direction a été orchestrée à des fins encore obscures alors que cette instabilité n'arrange nullement les intérêts de l'ERO et de son personnel. Il s'interroge sur le silence observé par la SGP translob et de ce fait, le représentant des travailleurs sollicite le ministère de tutelle, en l'occurrence celui de l'industrie pour diligenter une commission d'enquête qui fera la lumière sur toutes ces négations. Pour plus de précisions sur l'arrêt de la production, notre tentative de faire intervenir le directeur de l'unité d'Oran, touchée par cette perturbation au même titre que celle de Hassi Ammeur, n'a pas été concluante du fait que ce dernier s'est limité à déclarer : « Je n'ai aucun commentaire à faire ». Pourtant, ce dernier nous avait brossé un tableau reluisant de l'entreprise il y a une quinzaine de jours et les perspectives prometteuses qui s'annoncent et que cette agitation du partenaire sociale est devenue cyclique et est observée à chaque fin d'année.