Le ministre
français de l'Intérieur s'est déplacé, hier, vendredi, à Oran, pour une visite
plus personnelle qu'officielle, parce que, a-t-il souligné : «Oran est un lieu
de mémoire personnelle.» Il a fait savoir, certes, qu'il rencontrera le wali et
le P/APC mais qu'il allait, aussi, se recueillir sur la tombe de son arrière
grand-père, enterré dans cette région. «C'est un séjour de ministre de
l'Intérieur et un autre de l'intérieur, » avouera-t-il. D'ailleurs, il ne
cachera pas sa nostalgie, dès le début de son intervention. En plus des
discussions « denses » qu'il a eues, jeudi dernier, avec des responsables
algériens, il parlera ainsi du déjeuner qui lui a été offert sous des airs de
musique arabo-andalouse qui, a-t-il lancé « m'ont plongé dans une nostalgie
profonde, le temps m'a échappé. »