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4ème session de l'APW les 23 et 24 décembre en cours : L'habitat précaire et le budget primitif au menu

par S. M.

En dépit des budgets dégagés par les autorités locales et des opérations successives de recasement qui ont permis de reloger plus de 6.000 familles depuis juin dernier, le problème de l'habitat précaire demeure entier à Oran. On assiste même ces derniers mois à une prolifération inquiétante des baraques à travers le territoire de la wilaya. Les élus de l'assemblée populaire wilaya semblent se préoccuper par cette progression du nombre des taudis qui ont atteint, selon un recensement mené par les services de la wilaya, 41.000 baraques. «Le dossier de l'habitat précaire sera examiné lors de la prochaine session de l'assemblée prévue mardi et mercredi. Les membres de la commission du logement vont présenter un état des lieux de l'habitat précaire et du vieux bâti. Les élus auront aussi droit à un exposé sur le budget primitif 2015», affirme Mme Gadiri Soumia, élue et chargée de communication à l'APW. L'habitat précaire a en effet contre toute attente pris des ascensions fulgurantes à Oran. Le relogement de milliers de familles en l'espace de quelques mois attise toutes les convoitises. Dans de nombreuses zones de la périphérie des baraques sont construites en pleine nuit notamment à Haï Bouamama, Ras El Aïn, Sidi Chahmi. Le vieux bâti et sa réhabilitation posent aussi problème pour les autorités locales. Le wali avait déclaré récemment dans le Forum des citoyens «le rythme des travaux de réhabilitation est plus ou moins lent (...) trois entreprises seulement se chargent de cette opération ce qui explique cette lenteur». Il a ajouté que le budget alloué à la réhabilitation est insuffisant. «L'enveloppe financière disponible actuellement ne peut couvrir que la réhabilitation de 300 immeubles». Le dernier recensement effectué a révélé que «près de 2000 immeubles sont classés dans la case rouge, ils sont en décomposition avancée».