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Il aura lieu en mars prochain : Le Festival du film arabe d'Oran en quête d'un commissaire

par Ziad Salah

Enfin une date concernant la tenue du Festival d'Oran du film arabe (FOFA) est avancée. La huitième édition aura lieu à Oran en mars prochain. C'est ce qu'a affirmé Salah Kaddour, directeur de l'AARC, lors de l'émission «Heure de culture» diffusée par l'ENTV dans la soirée de lundi dernier. Ce responsable a indiqué que la ministre de la Culture, en décidant le report de la huitième édition, cherche à ce que cette manifestation accomplisse un saut qualitatif. Ce qui est une reconnaissance de facto que les précédentes ont connu un certain relâchement. Parmi les nouveautés annoncées pour cette année, on retiendra l'équipement des salles de cinéma par un matériel adéquat, probablement numérique. Cependant, des propos des participants à cette émission, qui se sont tous prononcés sur l'importance de cette manifestation et sur son maintien à Oran, la question du commissaire du festival n'a pas été tranchée. Autrement dit, jusqu'ici on ne connaît pas le commissaire qui doit remplacer Mme Moussaoui, démissionnaire de ce poste. Un confrère, qui avait rencontré madame la Ministre en marge de la cérémonie de clôture du SILA, nous a confié que la ministre lui a demandé de suggérer un nom d'une personne en mesure d'assumer le rôle de commissaire.

Par ailleurs, lors de la même émission, l'on apprendra qu'une commission travaille à plein temps pour la préparation de la prochaine édition. Ainsi, pas moins de 200 films seront visionnés. On ignore si le report a été mis à profit pour insérer les nouvelles productions cinématographiques du monde arabe dans la liste des films en compétition ou en sélection. Mais ce que nous pouvons retenir des propos échangés lors de cette émission, c'est que le FOFA ne sera pas délocalisé vers Constantine qui doit abriter une manifestation grandiose tout au long de l'année 2015. L'enveloppe financière est dégagée pour la tenue de la huitième édition. D'un autre côté, nous apprenons d'une autre source digne de foi que certains réalisateurs primés lors des précédentes éditions n'ont pas perçu le montant de leurs prix, en raison de la lourdeur bureaucratique des banques. Ce qui ne rehausse aucunement l'image de cette manifestation.