Sur les 1.600.000 commerçants inscrits au registre de commerce au niveau
national, seulement 100.000 sont assurés, a déclaré hier M. Belaribi, un cadre
supérieur à la SAA, en marge de la rencontre régionale organisée au siège de
l'auberge des jeunes à Belgaïd et portant sur l'impact de l'assurance dans le
milieu économique et commercial. Ce regroupement auquel ont pris part les
cadres régionaux de la Société algérienne des assurances (SAA), les chefs
d'agence au niveau de l'Ouest, le SG de l'Union générale des commerçants et
artisans algériens, en plus des coordinateurs de l'UGCAA des 14 wilayas de l'ouest
du pays, a permis de rappeler la convention signée depuis 1999 entre l'UGCAA et
la SAA. «Celle-ci est révisée tous les ans et actualisée tous les trois ans en
fonction du changement économique et commercial, ce qui permet de l'enrichir et
de l'adapter aux nouvelles donnes du marché», a ajouté le même responsable.
Soulignant ainsi l'importance d'ancrer la culture de l'assurance chez les
commerçants, le SG de l'UGCAA n'a pas hésité à mettre en exergue les avantages
de cette convention laquelle vise à protéger la corporation contre les risques
d'incendies, les inondations, les vols et autres risques liés à l'activité.
Cette rencontre régionale a été donc une occasion pour sensibiliser davantage
les commerçants et les artisans sur l'importance des assurances pour la
protection de leurs locaux et la préservation de leur activité. Après des
rencontres similaires organisées à Blida et Sétif, les cadres de la SAA ont
passé en revue tous les aspects dont l'objectif est d'inculquer de nouveaux
comportements chez les commerçants. L'occasion a été également de s'enquérir de
certaines lacunes et de dégager des solutions pour mieux cerner l'ensemble des
problèmes et y remédier. A partir de janvier prochain, la SAA compte mettre sur
pied un nouveau projet pour élargir cette convention à d'autres activités, un
apport considérable, selon notre interlocuteur, pour protéger le patrimoine
national. L'assurance est donc une garantie qui permettra aux commerçants et
aux artisans de protéger leurs biens et de bénéficier de dédommagements en cas
de catastrophe naturelle, a précisé le même responsable.