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La consommation de
la drogue progresse de plus en plus et prend davantage d'ampleur. Elle est
présente dans les collèges, lycées, centres de formation professionnelle,
résidences universitaires, quartiers. Le monde rural et la gent féminine ne
sont pas épargnés. Elle affecte toutes les couches sociales et est favorisée
par plusieurs facteurs dont la disponibilité et le faible coût et le
développement des réseaux criminels. Devant ce phénomène, la sûreté de la
wilaya avec l'appui de la 2ème sûreté urbaine de Chlef a pris une initiative
louable en organisant une journée d'étude qui a porté principalement sur la
sensibilisation des dangers de la consommation de la drogue. Elle a eu lieu, ce
jeudi, à l'amphithéâtre du lycée Adjoudj situé à la nouvelle entité urbaine de
Haï Bensouna en présence de nombreux lycéens, enseignants et autres invités.
Elle a coïncidé avec le 25ème anniversaire de la convention internationale des
droits de l'enfant. L'officier de police chargé de la communication à la sûreté
de la wilaya a expliqué et vulgarisé le contenu de la convention en mettant en
exergue les droits et obligations de l'enfant. Deux psychologues, invités pour
la circonstance, ont animé chacun une communication où ils ont insisté
longuement sur l'atteinte à la santé physique et mentale et autres problèmes
d'ordre social.
A la cour de l'établissement on a organisé une exposition de photos et autres statistiques montrant les ravages causés par ce phénomène. La finalité de cette journée est d'informer, prévenir et sensibiliser les jeunes lycéens sur les dangers des stupéfiants dans le but de leur assurer une protection. Les lycéens ont accueilli favorablement cette initiative de la police et ont demandé l'organisation d'autres journées portant sur d'autres fléaux qui rongent la société. En fin de journée, le chargé de communication de la sûreté de la wilaya a communiqué des statistiques de la période s'étalant du 1er janvier au 30 septembre 2014 où 8 kg de kif traité et 364 comprimés de psychotropes ont été saisis et 248 personnes arrêtées, tout en précisant que «le combat répressif ne suffit pas?». |
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