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Les «journées littéraires» reviennent

par R. B.

Après la belle réussite qui les avait caractérisées lors de leur deuxième édition, au mois d'octobre de l'année dernière, les «Journées littéraires de Médéa» reviennent, cette année encore, dans leur troisième édition qui est rehaussée par la présence de l'ancien ministre de la Communication et actuel président du haut conseil de la langue arabe, l'écrivain et poète Azzeddine MIHOUBI. Une manifestation littéraire qui est organisée par la Maison de la culture Hassan El-Hassani de Médéa et qui a débuté samedi dernier avec l'accueil des participants qui sont arrivés en force à Médéa. Etalées sur quatre journées pleines, ces «Troisièmes journées littéraires de Médéa», qui prendront fin dans la soirée de demain mardi avec un gala musical en l'honneur des participants, sont caractérisées notamment par des «lectures littéraires et poétiques», des «conférences culturelles» ainsi que des «récits littéraires». Parallèlement à ces activités littéraires et culturelles, les participants à cette manifestation, auront l'occasion de faire une sortie touristique au niveau de la magnifique esplanade de l'artisanat traditionnel de Tamezguida, sur la RN1 en allant vers La Chiffa. Une manifestation littéraire dont la cérémonie d'ouverture officielle a été caractérisée par une imposante exposition de photos, documents et écrits retraçant le parcours artistique, théâtral plus précisément, du grand scénographe que fut le regretté Abdelkader FERRAH, un enfant de la wilaya de Médéa, né le 26 mars 1926 à Ksar El-Boukhari, 65 km au sud de Médéa, et décédé le 20 décembre 2005 en Angleterre où il vivait avec sa famille. Un scénographe de talent qui avait planté, rappelons-le, le décor et les costumes pour le célèbre opéra «Samson et Dalila», d'un réalisateur hollandais et qui avait été joué à Amsterdam en mars 1952. Abdelkader FERRAH qui refusa, en 1956, d'être décoré par le ministre français de la Culture pour protester contre l'occupation coloniale de son pays, l'Algérie. Avec la précision qu'il avait eu l'honneur d'être décoré par la Reine Elizabeth d'Angleterre. Rien que ça ! Pour en revenir aux différentes activités de ces journées littéraires de Médéa», elles sont animées par des enseignants universitaires de divers horizons, après la première communication qu'a présentée, lors de la cérémonie d'ouverture, M. Azzedine MIHOUBI et portant sur «L'expérience personnelle de l'homme de Lettres entre création d'un texte et sa mise en scène cinématographique». Une manifestation littéraire qui vient, faudrait-il le rappeler, au lendemain de la clôture du «Premier colloque national sur Mostefa LACHERAF» qui a connu un grand succès.