La fermeture provisoire pour des raisons techniques du CET (centre d'enfouissement technique) de Sour dans la daïra de Aïn-Tedlès depuis une année, qui recevait les déchets des localités limitrophes et même ceux du groupement urbain de Mostaganem, a provoqué la prolifération de plusieurs décharges sauvages dont la plus importante est située dans la zone de Kharouba. Des tonnes de déchets ménagers sont quotidiennement versées dans cet espace devenu au fil des jours une véritable décharge dégageant des odeurs irrespirables qui s'incrustent à l'intérieur des habitations du quartier des 600 logements et aussi à la résidence universitaire, à 800m de là. En ce début de semaine une soixantaine d'habitants de la cité des 600 logements ont opté pour la fermeture de la décharge, empêchant des dizaines des camions remplis de déchets de décharger. Un habitant tenait une pancarte où on peut lire «Stop à la pollution, le citoyen est en danger». «Nous avons été contraints d'agir de la sorte. On ne pouvait plus vivre normalement», selon un autre protestataire rencontré sur les lieux. Une relève entre les habitants est assurée en h/24 pour empêcher à tout moment les engins de déverser les déchets. L'accès à la décharge est bloqué en h/24 par des équipes de 6 personnes, nous précise un habitant de la cité. A noter que la wilaya de Mostaganem compte plus de 21 décharges sauvages.