Des pères de
familles habitant pour la plupart dans des vieilles habitations datant de l'ère
du colonialisme se sont rapprochés de notre rédaction pour dénoncer le
mal-vivre qu'ils endurent depuis des années. Comme ils se sont présentés à
notre bureau, ces pères de familles ont invité la presse à aller voir sur place
les conditions dans lesquelles ils vivent depuis le début des années 80. Le
visiteur est étonné de s'apercevoir que les anciennes bâtisses existent encore
de nos jours et qu'il y a des citoyens qui y vivent encore. Il n'y a ni eau ni
sanitaires.
Elles sont une
trentaine de personnes à vivre dans cet endroit. Ces chefs de familles
demandent à être relogés dans des logements décents. Les habitants diront que
parmi tous les walis qui se sont succédé, le wali partant, selon eux, leur
avait promis de trouver une solution à leur problème. Ils ajouteront que cette
promesse a été faite il y a un certain temps déjà et qu'ils ne voient rien
venir pour le moment.