Les scandales semblent se succéder aussi avec la sortie de l'arbitre Amine Bitam qui accuse ouvertement les dirigeants du football algériens, à leur tête le président de la Ligue de football professionnel et le président de la commission fédérale d'arbitrage. Cet arbitre a ôté son maillot lors du match CABBA-WAT vendredi dernier en signe de protestation contre les dirigeants du football algérien qui lui auraient demandé «d'avantager un club par rapport à un autre» lors de la finale de la super-coupe d'Algérie (USMA-MCA) et la demi-finale de la coupe d'Algérie de la saison dernière (CRBAF-JSK), selon ses déclarations. Bitam affirme qu'il détient «les preuves» de ce qu'il avance. De son côté, le président de la LF, Mahfoud Kerbadj, a affirmé qu'il «trainera Bitam devant les tribunaux», jurant par tous les noms que «cet arbitre ira en prison».Les déclarations de Bitam et son geste ont amené le ministère des Sports à réagir puisque Mohamed Tahmi a indiqué que son département mènera une enquête à ce sujet en auditionnant les différentes parties. Pis encore, Tahmi parle de la refonte du football algérien, ce qui laisse supposer que rien n'est fait dans ce football dont l'équipe nationale ne reflète pas la réalité. L'équipe nationale a pu s'imposer grâce aux moyens colossaux dégagés par l'Etat et aux joueurs formés en France. Quant à la FAF et la LFP, elles portent une grande responsabilité concernant l'image ternie du football algérien au niveau local.