L'association des
retraités de la police de la wilaya de Tiaret lance un véritable SOS pour
attirer l'attention sur la situation de ses adhérents, en proie à des
difficultés sociales, mais aussi psychologiques. En effet, dans une lettre dont
une copie a été transmise au bureau du Quotidien d'Oran à Tiaret, la centaine
d'ex-agents de la Sûreté nationale dénoncent la situation qui est la leur,
surtout pour les ex-policiers victimes d'accidents de travail et ceux souffrant
de «graves difficultés sociales et psychologiques des suites de l'exercice de
leurs fonctions lors de la décennie noire».
Dans la lettre
adressée au directeur général de la Sûreté nationale, les retraités de la
police réclament «l'amélioration de leurs conditions de vie au même titre que
les actifs, la régularisation des dossiers en suspens liés aux logements de
fonction, la priorité à accorder aux enfants des policiers retraités pour le
recrutement dans le corps de la Sûreté nationale, le paiement des heures
supplémentaires non encore remboursées, la création d'un fonds spécial dédié
aux retraités de la Sûreté nationale, ou encore la revalorisation de leurs
pensions», figurent parmi les revendications de l'association des retraités de
la police de la wilaya de Tiaret. L'accès au bénéfice des œuvres sociales du
secteur reste l'autre préoccupation de cette catégorie de travailleurs, qui se
dit «victime de ses sacrifices faits pour la patrie, au service de la sécurité
des personnes et des biens», selon la lettre adressée au premier responsable de
la Sûreté nationale.