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L'Union nationale
du personnel de l'Education (UNPEF) a dénoncé, suite à la réunion du bureau
national en fin de semaine écoulée, l'exclusion des syndicats autonomes pour
donner leurs propositions à l'élaboration de l'avant-projet du nouveau code du
travail. Les syndicats autonomes n'ont pas été conviés même s'ils « ont fait
part à maintes reprises de leur disponibilité à apporter une contribution étant
donné qu'ils sont sur le terrain », a indiqué un syndicaliste de l'UNPEF.
Plusieurs syndicats autonomes, des partis politiques, l'Union des travailleurs
(UGTA) ont exprimé déjà leur rejet du texte, jugé scélérat et remettrait en
cause les acquis fondamentaux des travailleurs telles que les libertés
syndicales, le droit à la grève. L'UNPEF remet sur la table sa plate-forme des
revendications dont celle relative à l'organisation de concours au profit de
tous corps de métiers du secteur de l'Education leur permettant ainsi une
revalorisation dans leur métier. L'UNPEF revendique également l'intégration des
travailleurs qui n'ont pas encore bénéficié d'un classement par rapport aux
nouveaux postes prévus par les nouveaux statuts.
L'UNPEF relève des dysfonctionnements dans les statuts à l'origine d'inégalités entre travailleurs qui nécessite, dans l'intérêt de tous, d'y remédier dans les meilleurs délais en fonction des compétences et des diplômes de chacun. Le bureau national de ce syndicat estime qu'il est nécessaire d'aller à une révision du système de primes appliquées aux corps communs, ouvrier professionnels et agents de sécurité. L'UNPEF se dit en faveur de l'octroi d'une prime pédagogique au profit des économes du secteur de l'Education. |
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