|
|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Gdyel: Quand le relogement crée la surcharge des classes
par Salah C.
Deux semaines
après la rentrée scolaire, de nombreux parents d'élèves du cycle moyen de Gdyel
dénoncent les difficultés rencontrées pour effectuer le transfert de leurs
enfants aux établissements les plus proches de leur lieu de résidence.
Plusieurs d'entre eux affirment que cette situation intolérable et qui peut
avoir des incidences sur la scolarité de leurs enfants est actuellement dans
une impasse du fait que toutes les demandes et les recours formulés à cet effet
sont demeurés sans réponse.
Ce blocage
concerne notamment les élèves demeurant à l'ouest de la localité qui sont
affectés à l'autre extrémité et vice versa. Il en est de même pour les élèves
nouvellement inscrits, suite au dernier relogement de près de 800 familles en
provenance d'Oran. Pour ces derniers, les inscriptions annoncées comme étant
systématiques avant même le relogement sont devenues très complexes et des
centaines d'élèves demeurent dans la rue jusqu'à présent. Pour débloquer cette
situation devenue chronique après chaque opération de relogement en raison du
manque flagrant de prévisions en matière d'organisation pédagogique et de
correctifs dans la carte sanitaire, une rencontre initiée par le chef de daïra,
en présence du maire et des chefs d'établissements concernés, n'a pas abouti à
une solution, du fait que l'un des directeurs d'un CEM avait refusé
d'accueillir d'autres élèves, selon des parents, en argumentant son refus par
le fait que son établissement prévu pour 600 élèves en accueille déjà 750 cette
année. Ceci a eu comme conséquence une surcharge des classes et il sera
difficile dès lors d'exiger l'amélioration du niveau scolaire. Face à cet
imbroglio pour le moins attendu, des élèves continuent d'effectuer de longs
déplacements pour rejoindre leurs établissements, et ce en raison de l'absence
de transport scolaire. Pour d'autres élèves, notamment de la cité des Enasr, en
plus de l'éloignement ils sont obligés de traverser des zones désertes où ils
risquent d'être agressés notamment à la tombée du jour.
| |
|