Le siège de la
wilaya a abrité avant-hier jeudi une cérémonie de remise des décisions
d'éligibilité au profit de 32 jeunes porteurs de projets dans les filières
innovantes comme les technologies avancées. Ces derniers peuvent bénéficier de
l'accompagnement de l'Agence nationale pour le développement de la petite et
moyenne entreprise (AND-PME). Selon le directeur général de l'AND-PME, Rachid
Moussaoui, «au total, 32 projets domiciliés à Oran ont été agréés par le Comité
national d'évaluation. A l'échelle nationale, 188 projets ont été retenus dont
56 dans la région ouest», tout en se félicitant de l'intérêt des jeunes pour
les technologies avancées. Il s'agit de projets dans le secteur du BTPH, la
réparation navale, la lyophilisation du lait (transformation du lait cru en
poudre), l'industrie du meuble et le traitement des huiles usagées, entre
autres. M. Moussaoui a donné un aperçu sur les mesures initiées par l'Etat en
faveur de l'investissement et de la création d'emplois, notamment au travers
des avantages fiscaux et parafiscaux. La cérémonie de remise des décisions
d'éligibilité, qui a été rehaussée par présence du wali, Abdelghani Zaalane, a
été une occasion pour aborder le programme de mise à niveau qui a touché 4.000
jeunes entreprises. A Oran, près de 120 entreprises (PME) ont bénéficié du
programme de mise à niveau géré par l'Agence nationale de développement de la
petite et moyenne entreprise (ANDPME). Ces PME ont adhéré à ce programme pour
bénéficier des opportunités offertes comme les équipements, la formation,
l'innovation, l'acquisition des technologies de l'information et de la
communication, ainsi que l'élargissement. La mise à niveau est un ensemble
d'actions matérielles et immatérielles à mettre en place pour élever les
performances et la compétition de l'entreprise. L'objectif assigné à ce
programme vise l'amélioration de la compétitivité de la PME algérienne, le
maintien de sa part du marché interne et la conquête éventuelle du marché
extérieur. Les résultats escomptés de ce programme concernent la viabilité et
la compétitivité des PME et la création d'emploi. Le plan de mise à niveau
élaboré à la suite du diagnostic stratégique global devra faire ressortir de
manière claire les besoins en investissements matériels liés notamment à la
modernisation des équipements, à l'acquisition de nouvelles technologies et à d'éventuelles
extensions, des investissements immatériels ayant trait principalement au
développement des ressources humaines et la formation, à l'amélioration de la
gestion administrative, au marketing et le développement des exportations, à
l'introduction de nouveaux concepts de gestion, à l'établissement d'un système
d'assurance qualité, à la recherche de partenariats techniques, commerciaux et
financiers et enfin à la protection de l'environnement. Le programme de mise à
niveau concerne la PME telle que définie par la loi d'orientation, disposant
d'un potentiel de croissance, des marchés porteurs et des produits permettant
des meilleurs rapports qualité/prix, sans distinction du lieu d'implantation.
Il repose sur le principe de volonté de l'entreprise de se mettre à niveau et
de la motivation du chef d'entreprise. Pour rappel, fin décembre 2013, plus de
500 entreprises en activité dans l'ouest du pays avaient été retenues au titre
du Programme national de mise à niveau (PNMAN).