Parmi, les signes de l'imminence de l'avènement de la rentrée scolaire,
ce sont les nombreux manuels scolaires qui sont mis en vente. Sur les
trottoirs, jetés pêle-mêle, des anciens livres scolaires font leur
réapparition, à pareille époque de l'année, comme pour nous rappeler que la
reprise des classes sera pour bientôt. Outre, les livres, les fournitures
scolaires, bariolées de toutes les couleurs, inondent, déjà, les rues ;
conséquence, les parents, accompagnés de leurs enfants, tâtent les produits
exposés, leurs prix et qualité. Les sacs d'écoliers, les blouses sont, eux
aussi, de la partie, en attendant le grand rush. La rentrée scolaire, c'est
également l'ouverture des portails des établissements éducatifs, apparemment
fin-prêts pour accueillir, les milliers d'élèves. Sauf que, certains
établissements scolaires semblent rébarbatifs, à l'image extérieure qu'ils
donnent, victimes d'un milieu sociétal parfois hostile ; ainsi l'école se
renferme sur elle-même, pas de quoi inciter les enfants à la rejoindre, dans la
gaieté. L'exemple typique de cet état des lieux, les saletés amassées à
proximité de certaines écoles, ce qui est inadmissible, à quelques jours,
seulement, de la rentrée scolaire. L'école, pour qu'elle puisse être réceptive,
c'est aussi, faut-il le répéter, un environnement immédiat qui reste la
responsabilité de tous. Enfin, les quelques travaux de rafistolages effectués,
durant les vacances n'ont fait qu'accentuer davantage cette idée du travail
bâclé, fait à la va-vite, sans tenir compte des aspects esthétiques qui ont des
incidences psychologiques positives sur l'apprenant. L'école étant un endroit
censé être un haut lieu du savoir, sa protection des agressions extérieures,
pour mieux la préparer à sa mission d'enseignement et d'apprentissage dans les
meilleures conditions possibles, demeure indispensable.