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Un représentant du Hamas à Alger : «Les Palestiniens n'accepteront de cessez-le-feu que sous conditions»

par Salah-Eddine K.

Le chef de la délégation du mouvement palestinien Hamas, Ismail Redouane, a indiqué hier lors d'une conférence de presse qui s'est déroulée au siège du MSP à Alger, que la résistance palestinienne n'arrêtera pas ses ripostes contre l'occupant israélien et qu'elle n'ira à un cessez-le-feu que sous conditions. Remerciant l'Etat, le gouvernement, institution et partis politiques pour leur soutien au peuple palestinien dans cette énième agression israélienne, l'orateur martèlera que la résistance n'est pas au point d'accepter un «cessez-le-feu pour un cessez-le-feu».

C'est à Israël d'accepter certaines conditions qui sont «l'arrêt total de l'agression sur la bande de Ghaza, la levée du blocus, l'ouverture des passages et reprise de construction des infrastructures » détruites lors de cette agression.

Dans ce même contexte, l'invité du MSP a indiqué que la médiation égyptienne qui active pour aller à un accord de cessez-le-feu ne peut aboutir si Israël n'accepte la feuille de route de la résistance. Il s'agit de l'arrêt total de toutes les agressions et ensuite se mettre immédiatement sur la table de négociations autour de points soumis par les Palestiniens touchant à l'embargo, à l'unicité de la résistance ainsi qu'à des questions d'ordre humanitaire, financier et l'ouverture du port et l'aéroport dans Ghaza.

L'orateur affirmera que les Palestiniens sortis « plus forts » de cette épreuve, et n'acceptent pas une issue qui sera au-dessous de leurs espérances. Le conférencier indiquera, par ailleurs, que le peuple palestinien continue de résister à cette agression qu'il qualifiera de «démoniaque».

L'armée israélienne détruit maintenant des immeubles d'habitations en entier sans se soucier des grandes puissances de ce monde. Il regrette que l'Etat hébreu agisse sous la couverture de ces puissances. Quant au Conseil de sécurité, affirme le conférencier, ce dernier est devenu un instrument de terrorisme «d'Etat».