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Après les relogements : Une vingtaine d'immeubles désaffectés démolis

par Djamel B.

Une vingtaine d'immeubles évacués après les dernières opérations de relogements ont été démolis dans plusieurs quartiers de la ville, ceci depuis le début de l'opération il y a moins d'un mois, apprend-t-on de sources proches de la commune d'Oran.

Nos sources indiquent que l'opération de démolition se poursuit toujours et ciblera plus d'une centaine d'immeubles.

Dans le souci d'éviter d'éventuels squats de ces habitations par de nouvelles familles et en application des directives du wali d'Oran, les démolitions ont été lancées en plusieurs endroits. Ainsi, près le relogement des 400 familles de Haï Sanaouber, les anciennes habitations de DNC et Bab El Hamra ont été entièrement rasées.

D'autre part selon son site, l'OPGI d'Oran, après le relogement des occupants du vieux bâti effectué le 21 juin 2014, procède actuellement à la démolition des immeubles évacués de Sidi El Houari, El Makkari, El Emir, El Mokrani, Es Seddikia, Sidi El Bachir et El Badr.

Quelque 1.500 familles habitant des immeubles menaçant ruine ont été relogées durant le mois dernier, et près de 3.000 familles seront aussi relogées avant la fin de l'année en cours.

Toutefois, les immeubles menaçant ruine, évacués de leurs occupants et non démolis, présentent actuellement un grand danger pour la sécurité des riverains et des passants et risquent de s'effondrer à n'importe quel moment. Il y a lieu de signaler que le wali d'Oran a reconnu, il y a quelques jours, que la question de la démolition des immeubles anciennement occupés par les familles qui ont bénéficié de logements sociaux, demeure très complexe, en raison d'abord de la nature juridique de la propriété et, ensuite, de la présence de locaux commerciaux.

Dans certains quartiers, plusieurs immeubles demeurent encore convoités par des intrus, leur démolition étant très difficile, car tout le site est très vétuste et le rez-de-chaussée est occupé par des commerçants qui attendent eux aussi des solutions, vu que des locaux commerciaux ont été réalisés dans les nouveaux ensembles immobiliers.

Pour rappel, un projet de création d'une régie communale chargée de la démolition des immeubles en ruine dans les quartiers populaires a été approuvé par les autorités locales il y a près de deux années, mais, à ce jour, cette régie n'a pas vu le jour. Pour éviter tout incident, les services de la wilaya ont décidé de confier les démolitions à des entreprises privées, en collaboration avec les services communaux et ceux de l'OPGI.