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GUELMA: Haro sur les dysfonctionnements

par Menani Mohamed

Au dernier conseil de l'exécutif, M Larbi Merzoug, wali de Guelma a passé en revue tous les programmes inscrits au développement local, mettant le doigt sur diverses opérations qui semblent battre de l'aile, ne parvenant pas à avancer pour atteindre les objectifs assignés.

Au 30 juin 2014, le taux de consommation des crédits est au bas de l'échelle, traduisant, de facto, un état des chantiers de réalisation, en stagnation inexpliquée. Le chef de l'exécutif se trouve contraint de réagir en fustigeant cette nonchalance injustifiée et en incitant les responsables des secteurs défaillants à redresser la situation, lors du second semestre de l'exercice.

Une série de mesures salvatrices d'instructions formelles et des rappels à l'ordre, sur un ton grave, ont été signifiés aux responsables des structures exécutives, en vue de redynamiser les activités, en mettant à contribution tous les instruments légaux, support à l'interactivité qui transcende une mise en œuvre efficace dans le parachèvement des actions de réalisation, dans les délais requis. Les opérations non lancées ont été, aussi, à l'ordre du jour où le wali insista sur la nécessité d'accélérer la formalisation des procédures préliminaires, qui ont pris le mauvais pli dans la lenteur et de sortir du carcan de l'attentisme stérile. A ce sujet, il dira : «un projet est conçu pour être érigé, physiquement, sur le terrain pour faire bénéficier au citoyen sa destination et non de végéter dans des décors des rayons». sur les perspectives de développement, le wali est monté au créneau en exigeant, de ses collaborateurs, de finaliser dans une large concertation, les propositions des programmes à engager sur le plan quinquennal 2015-2019. Ces plans d'action doivent s'inscrire dans la droite ligne de consolidation et de promotion de la wilaya, permettant, ainsi, une complémentarité homogène adossée aux considérants essentiels de tous les paliers de la compétitivité et de la performance. Cet appel précoce, lancé par le wali, en vue de redynamiser le développement local, ne souffre d'aucune ambigüité quant à la teneur des voyants lumineux sur son tableau de bord, focalisés sur une lenteur chronique dans divers secteurs ainsi que l'absurde laxisme de certains gestionnaires qui occultent, parfois, le propre même de leur mission commandée pour se complaire dans les premières loges de l'expectative, à l'air du temps. La promesse du logement avant le mois de ramadhan a été tenue, l'opération d'examen des recours est en phase d'exécution avancée, adossée sur des instruments efficients de contrôle pour déloger les resquilleurs, alors que les dernières rampes de lancement de «hackers», dressés contre la plage du foncier industriel et touristique ont été pulvérisées, au grand dam des apprentis-sorciers et les commanditaires de l'agit-prop» de diversion. A la faveur de la baraka de ramadhan, nos lauréats du secteur éducatif ont été honorés, dans une grande liesse et c'est un signe que la citadelle reste bien protégée des anathèmes et des propos désobligeants. L'heure est, aujourd'hui, à la mobilisation collective des réels bâtisseurs avec des manches retroussées. Les canards boiteux ou les adeptes de l'école buissonnière, manifestant une quelconque allergie à la sueur du labeur, n'ont d'autres issues que de se ranger en rendant le tablier.