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Faute de structures

par A. E. A.

Le manque d'espaces de détente et de loisirs à Constantine est patent, si bien que les gens n'arrêtent pas de se plaindre du peu d'endroits de villégiature, de farniente et d'oxygénation dans la ville.

En effet, beaucoup de Constantinois sont dépités et se retrouvent démunis du minimum vital et particulièrement en ce mois de ramadan où le besoin de se détendre se fait sentir surtout en soirée et après le ftour. Malheureusement cette période coïncide avec les travaux de réhabilitation des espaces traditionnellement consacrés aux activités culturelles et autres concerts de musique qu'on est en train de relooker pour les manifestations de «Constantine, capitale arabe en 2015.»

Il en est ainsi de la maison Al Khalifa, du palais Malek-Haddad, du Théâtre régional de Constantine (TRC), etc.. et de ce fait toutes les activités dépendant de la Direction de la culture se retrouvent délocalisées vers les centres culturels des autres communes. Les familles constantinoises, contrairement aux autres années, se retrouvent dans ces conditions à affluer en grand nombre vers le seul point d'animation de la ville qui reste, à savoir la place la Brèche où se tient le festival de l'Inchad à partir de 22 heures. Festival que l'office des activités culturelles et éducatives de l'APC de Constantine organise depuis pratiquement le début du mois de ramadan et qui se poursuivra jusqu'au 28 du même mois.

Dans ces conditions, comme le fera remarquer un père de famille rencontré hier sur ladite place en compagnie de ses enfants, les familles n'ont pas plusieurs choix entre activités et loisirs, sauf à faire des va-et-vient dans les allées Benboulaid avec des virées et petites promenades au jardin public Bennacer et aller déguster des glaces et de la crème. Sans que cela ne les empêche d'être animées de grandes ambitions et à rêver de disponibilité d'autres espaces de détente, d'endroits de repos et de plaisance.