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Sur les traces des «Lions d'Algérie»

par A. El Abci

La ville de Constantine a été choisie pour accueillir le tournage d'une bonne partie du film historique «Les lions d'Algérie», qui relate des pans entiers de la lutte du peuple algérien contre le colonialisme français et ce jusqu'à l'indépendance, à savoir le 05 juillet 1962.

C'est ce qu'a révélé avant-hier le réalisateur du film, Ahmed Osmani, lors d'une conférence de presse organisée dans la ville des ponts, et qui a remercié les autorités locales pour la mise sur pied d'une commission de wilaya, chargée de récolter et de recueillir les témoignages des moudjahidine de la région. Témoignages sur la lutte de libération nationale, au combat des héros de cette dernière et à leurs sacrifices.

Le conférencier a relevé l'intérêt que portent les autorités locales à son film historique, à travers l'installation de cette commission, qui sera en outre présidée par le secrétaire de l'organisation des moudjahidine de la wilaya de Constantine et par le 1er responsable de celle des enfants de chouhada de la ville.

«Cette commission nous permettra d'entrer en contact avec des témoins vivants, qui nous indiqueront et nous mèneront aux endroits des événements qui ont marqué le combat libérateur des héros de la région », a-t-il soutenu. Et de poursuivre que le film met en scène les événements qui se sont passés lors de la période comprise entre les carnages du 08 mai 1945 jusqu'au 05 juillet 1962. Le projet de film donnera corps à un tournage où il sera fait usage de toutes sortes d'armes de combat, qui ont été utilisées lors de la révolution armée, ce qui a nécessité de grands moyens logistiques à l'instar d'avions, de grenades et de bombes qui serviront lors des différentes phases du tournage.

Toujours selon le conférencier, le premier tour de manivelle du film a eu lieu en 2008 au niveau de nombre de wilayas du pays et le tournage se poursuivra jusqu'à l'année 2015. « La coïncidence avec le démarrage de la manifestation culturelle arabe que vivra la ville des ponts cette année-là n'est pas fortuite, et nous avons pu avoir les autorisations nécessaires du ministère des Moudjahidine et de celui de la Culture », notera-t-il.