186.000 policiers
sont mobilisés sur le territoire national pour assurer le bon déroulement de
l'élection présidentielle, prévue, aujourd'hui. La wilaya de Ghardaïa qui
connaît, depuis quelque temps, des tensions « ne fera pas l'exception », selon
le directeur de la Sécurité publique, à la DGSN, Aissa Naili.
Le responsable de
la Sécurité publique est revenu, hier, lors d'une conférence de presse, à
l'Ecole de police « Ali Tounsi», sur le dispositif sécuritaire, mis en place,
dans la wilaya de Ghardaïa. Et de reconnaître « qu'il y a des préoccupations
par rapport à cette région mais elles ont été prises en charge, dans le cadre
du renforcement de la sécurité.» Le conférencier a souligné que les éléments de
la police sont mobilisés pour sécuriser H/24, les 4.600 centres et les 27.586
bureaux de vote, à travers le pays. Et de préciser que la police a mobilisé
tous les moyens possibles pour « sécuriser les biens et les personnes ».
Interrogé sur de possibles dérapages ou sur d'éventuelles manifestations, Aissa
Naili a affirmé que ses services ont pris toutes les mesures nécessaires,
étudiant toutes les problématiques et en fixant toutes les missions
nécessaires, notamment pour ce qui incombe aux policiers, en matière de
maintien de l'ordre et protection des personnes. Il insiste : « toutes les
mesures ont été prises, tous les dispositifs seront mis en place pour pouvoir
agir, en cas de besoin », a-t-il mentionné. Il précisera, en outre, que la
police a toujours géré les manifestations avec professionnalisme et elle
continuera d'adopter ce principe. Naili ajoute que des directives ont été
données à tous les éléments de la police et à toutes les unités à agir avec
professionnalisme en favorisant, en premier lieu, le dialogue.