Il était loin de
se douter que même en recourant à un nom d'emprunt, en ouvrant un compte
«Facebook» dont il se servait pour transmettre à sa victime des messages de
menaces et d'insanités, qu'il allait, quand même, se faire cueillir. Il s'agit
d'un jeune de 25 ans qui, pensant avoir trouvé l'astuce pour assouvir une
vengeance personnelle, sans se faire démasquer, qui s'est mis dans la tête de
harceler une jeune fille, du même âge que lui et avec laquelle il avait eu
maille à partir. C'est suite à une plainte, émanant de la jeune fille, faisant
état de menaces proférées à son encontre, via le compte électronique de sa sœur
que l'enquête a été mise en branle. Lors de ses investigations, la brigade de
lutte contre la cyber-criminalité, relevant de la police judiciaire de Skikda,
a réussi à remonter le fil pour aboutir à l'auteur des messages de menaces qui
s'est avéré être un jeune qui connaissait bien la victime. Il s'était,
d'ailleurs, déjà, illustré, au printemps de l'année 2013, en proférant des
menaces contre la victime. Cela lui a valu d'être interpellé et présenté, une
première fois devant le procureur de la République qui a ordonné son
incarcération. Toujours selon l'enquête, c'est le refus de mariage, opposé au
prévenu, par la famille de la victime qui est à l'origine de cette affaire. Ne
baissant pas les bras, il a décidé d'utiliser, cette fois-ci, une autre
technique à savoir le recours à un compte Facebook, en prenant soin d'utiliser
un nom d'emprunt pour brouiller les pistes.
C'est par ce biais
qu'il poursuivra ses agissements, en transmettant des messages de menaces et
des commentaires indécents, à sa victime. Mal lui en prit car, encore une fois,
il se fera confondre et interpellé. Présenté devant le parquet de Skikda sous
l'accusation de « menaces par courrier électronique à travers un compte
Facebook», le prévenu fera l'objet d'une mise sous mandat de dépôt.