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BLIDA: Les administrations fonctionnent au ralenti

par Tahar Mansour

Depuis quelques jours, tout semble être à l'arrêt, dans des différentes administrations où les préposés demandent aux citoyens de revenir après l'élection présidentielle car, actuellement, ils sont pris par les préparations du scrutin. Même les secteurs qui ne sont pas, directement, concernés se retrouvent dans un statu quo incompréhensible et remettent tout à l'après - élection. Cette tendance est perçue même par les particuliers qui préfèrent attendre toujours l'après- élection pour continuer à vaquer à leurs affaires : une situation qui ressemble, étrangement, aux journées qui précèdent les aïds et qui font perdre à notre économie des sommes énormes. Partout où nous nous sommes rendus, nous avons trouvé la même attente, la même impression que le temps s'était arrêté jusqu'au 19 ou 20 avril prochain. Il faut dire, aussi, qu'avec l'approche de la date du 17 avril, une appréhension sourde tient en haleine les citoyens qui ne cachent pas leur peur de voir des gens, sans foi ni loi, tenter de déstabiliser l'Algérie, en faisant sortir les jeunes, dans la rue, ou en commettant des actes de vandalisme : «mais nous ne laisserons personne tenter le diable et se jouer de la paix que nous avons, durement, acquise», affirment de très nombreux Algériens. Des jeunes que nous avons approchés, nous affirment qu'ils sont prêts à tout, pour éviter un scénario catastrophique pour leur pays et que : « nous sommes conscients que diverses parties cherchent à nous déstabiliser mais elles ne pourront rien faire » déclarent-ils. Les plus âgés essaient de conjurer le sort, en affirmant que personne ne pourra porter atteinte à la quiétude et à la paix de l'Algérie car : « le peuple est conscient des dangers qui le guettent et personne ne suivra les aventuristes, nous avons trop souffert pour leur permettre de nous renvoyer vers des heures incertaines qui feront mal, surtout, aux plus démunis », ont-ils rappelé avec véhémence.

Il n'en demeure pas moins qu'il y a danger en la demeure et que la vigilance est de mise pour éviter de tomber dans les pièges tendus par tous ceux qui veulent du mal à notre pays et l'exemple de Ghardaïa est dans toutes les bouches : « cessez de vous entretuer, vous n'avez rien à gagner mais tout à perdre », crient les Algériens, en lançant, aussi des appels aux autorités concernées : « qui doivent prendre toutes les mesures pour préserver la paix et la quiétude, non seulement dans la vallée du M'Zab mais partout à travers toute l'Algérie ».