Se sentant lésés, les adjoints de l'Education ont observé, hier, après 2 jours de grève, un rassemblement à quelques mètres de l'annexe du ministère de l'Education nationale, à Belouizdad.

Les adjoints de l'Education, affiliés à la SNTE, réclament, au même titre que les autres corps du système de l'Education, leur intégration à la catégorie 10, sans suivre une formation et le droit à la promotion.

Les protestataires de la coordination nationale des adjoints de l'Education ont, véritablement résisté, devant le nombre impressionnant d'agents des services de sécurité, pour pouvoir se rassembler dans un carré, près de la station du tramway. Et ce, pour dénoncer la politique de «deux poids, deux mesures » et le droit à une intégration et à la promotion dans leurs postes. Ils affirment : «nous sommes les oubliés du secteur de l'Education».

Les services de sécurité ayant investi les lieux, tôt le matin, près du ministère de l'Education et à travers toutes les ruelles menant vers l'annexe, ont tenté d'empêcher le rassemblement. Ils ont, ainsi, arrêté des dizaines de protestataires. D'autres ont été repoussés loin du ministère de l'Education, jusqu'au Palais de Justice. Pour le porte-parole de la coordination, Mohamed Ouadah : «rien ne nous arrêtera jusqu'à la satisfaction de nos revendications». Et d'affirmer que la coordination tiendra une réunion, ce samedi. «Un plan d'action sera décidé, à l'issue de cette réunion pour engager des mouvements de protestation, tout au long de cette année, des actions de protestation qui vont compromettre, cette année scolaire et celle de 2015 » a-t-il averti.