Les parents d'élèves de l'école primaire Gala Mejdoub, sise au lieu-dit 260 logements, dans le bourg de Sidi El Bachir, et les habitants demeurant dans les alentours immédiats lancent un appel pressant aux responsables concernés pour attirer leur attention sur la situation de déliquescence générée par une décharge sauvage à ciel ouvert, jouxtant l'établissement scolaire en question. Une visite de ces lieux a permis, en effet, de constater de visu (et de l'odorat) la déplorable condition à laquelle sont confrontés les écoliers de cet établissement, qui est cerné en grande partie par des tas d'immondices dégageant une odeur nauséabonde insupportable. Les déchets ménagers et autres détritus proviennent en réalité du marché des fruits et légumes longeant partiellement cette école où les enfants et les enseignants sont durement incommodés par les relents.

« Nous avons à maintes reprises adressé des requêtes pour revendiquer une opération d'assainissement, qui se traduirait à travers une éradication de cette décharge sauvage, synonyme de nuisance pour nos enfants et nous autres habitants des 260 logements. Nos doléances demeurent malheureusement, jusqu'à ce jour, sans aucune suite et ce, en dépit des promesses formulées par les autorités locales lors d'une visite d'inspection. Nous interpellons une fois de plus le wali pour qu'il se penche sur notre inconfortable situation », a déploré un parent d'élève. Un autre interlocuteur, un père de famille demeurant en ces lieux depuis plus de dix années, a expliqué en substance que « des meutes de chiens errants convergent régulièrement le matin vers les amas de détritus entassés près de l'école. Imaginez un peu la panique qui s'empare des écoliers fréquentant cet établissement scolaire. Des cas de morsures sont souvent signalés. J'accompagne toujours mes enfants de peur qu'ils ne soient la prochaine victime de ces animaux nuisibles ».

Toujours est-il que cette triste situation, vivement décriée par les parents d'élèves notamment, qui a tendance à se dégrader au fil des jours et ce, devant l'absence d'une véritable prise en charge, se répercute négativement sur l'environnement et plus particulièrement sur la santé des élèves, du personnel de cette école, ainsi que les habitants demeurant dans les abords.