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Coup d'envoi du festival du hawzi

par K. B.

Tlemcen vibre depuis le 25 juin jusqu'au 02 juillet, aux rythmes du chant hawzi et des fêtes de toujours. A l'initiative de la direction de la culture, le coup d'envoi de la 7e édition du Festival national du hawzi a été donné ce mardi au palais de la culture «Abdelkrim Dali» d'Imama (Mansourah) par les autorités locales et ce, en présence d'une foule nombreuse de fans du hawzi. La première soirée de ce festival, dont l'objectif est de préserver le patrimoine culturel populaire tlemcénien, a été animée par l'association musicale Al Makdiria de Mascara et la chanteuse chevronnée Nesrine Ghenim qui a agréablement charmé le public. Pour ses compositions musicales, le hawzi utilise huit modes sur seize connus dans le répertoire de la musique classique algérienne dit «musique andalouse», à savoir moual, âraq, ghrib, reml maya, jarka, zidane, sika et mazmoum. Ses principales variantes sont appelées m'senaa, goubahi, bérouali, zendali.

Les concepteurs de ce genre se sont inspirés du patrimoine arabo-andalou pour y apporter les dernières perfections savantes. Parmi les plus célèbres de ces poètes et musiciens tlemcéniens, on peut citer Mohamed Benmsaïb et son fils Boumediène, Ahmed Bentriki ou encore Mohammed Bensahla. La forme musicale de l'école de Tlemcen est le gharnati (de Grenade) que côtoyait le genre hawzi. Selon le directeur du palais de la culture «Abdelkrim Dali» d'Imama, M. Tahar Aris, «huit soirées musicales sont programmées tout le long de la vie de cette édition que vivra la perle du Maghreb et à laquelle plusieurs associations musicales issues de plusieurs régions des pays prennent part.

A la clôture de cette manifestation, qui sera rehaussée par des artistes de renom, à l'image de Dib Ayachi, Taha Hassar..., trois prix seront décernés aux lauréats». La deuxième soirée (mercredi) a été animée par l'association El Mouahidia de Nedroma, Wichah El Andalous de Mosaganem et El Assala (Tlemcen). La soirée de jeudi a été animée par Noudjoum de Constantine, l'association Sadek El Béjaoui (Béjaïa) et l'association de Blida.