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La magistrature suprême, entre la charge et le métier

par Cherif Ali

L'élection présidentielle de 2014 se profile déjà à l'horizon. Les candidats supposés, déclarés ou non, donnent le prétexte pour réfléchir sur les motivations ou les chances de ceux qui aspirent, légitimement ou pas, à assumer la fonction de président de la République.

Vouloir prendre en charge les destinées d'un pays comme l'Algérie, est une noble mission au demeurant. Prétendre conduire les affaires d'un pays-continent comme l'Algérie, n'est pas sans difficultés, au regard des facultés que doit posséder tout aspirant et du monde qui nous entoure.

Qu'à celà ne tienne, beaucoup voudront y être. Et cela ne se fera pas sans la cohorte des candidats à la candidature.

Avec tout d'abord, le ballet des inévitables fantaisistes et autres parvenus, qui n'ont de la fonction présidentielle, qu'une vision sommaire et parcellaire des responsabilités de président de la République. L'ont-ils rêvé enfant cette ambition: mon enfant, quand tu seras grand, tu seras président de la République ! Allez savoir.

Il y a aussi ceux qui se présenteront pour des motifs narcissiques ou nombrilistes, pour plaire à la famille et aux amis, sachant pertinemment qu'ils n'iront pas plus loin que le dépôt du dossier de candidature.

Il y a également les inévitables lièvres et peut-être même quelques hases, qui feront partie du décor, sans plus.

Il y a enfin une autre catégorie, celle des apprentis-présidents qui pensent avoir découvert sur le tard cette vocation et rêvent déjà de pouvoir, de palais, de privilèges et de voyages en avion présidentiels. Ils émergeront rapidement de leur rêve et retourneront, qui à ses affaires dans le secteur informel, qui à son association de quartier ou qui tel autre encore, à la conduite de son « parti-llon » à peine éclos.

Tous ces candidats là, auront peut-être, quelques lignes dans les journaux locaux, celà est suffisant pour leur assurer une gloire éphémère au sein de leur famille et dans leur quartier.

Autant dire que les rêves seuls, ne suffisent pas, car la fonction de président de la République est trop sérieuse. Elle exclut tout caprice ou autre comédie. C'est la rencontre d'un homme, ou d'une femme avec son peuple, pour paraphraser le général De Gaulle.

Ceci étant dit et pour revenir aux choses sérieuses, toutes les élections passées nous ont permis de constater que dans les starting-block, il n'y a pas, au départ, que des candidats fantasques, il y a aussi, fort heureusement, des candidats autrement plus sérieux, crédibles et tout .

Mais, ce qui est inquiétant, c'est de voir tous ces candidats déclarés, se retirer subitement, après avoir suscité tant d'espoir chez les citoyens.

Tout le monde se souvient de cette dernière élection présidentielle qui a vu, un à un, des personnalités de premier plan, jeter l'éponge bien avant l'entame du scrutin.

Quelques soient leurs raisons, ces candidats là ne mesurent pas la gravité de leur geste et les dégâts commis dans les rangs de leurs sympathisants et même, peut-on l'affirmer, ils n'ont pas pris conscience de la sacralité de la fonction visée.

Oui, on ne s'improvise pas candidat et à fortiori, président de la République, on le devient suite à un parcours politique, ponctué par une volonté ferme d'aller plus loin, pour servir le pays et le peuple. C'est une alchimie entre l'envie, le devoir et la circonstance, certains mêmes, y pensaient chaque matin en se rasant.

Chez nous, si tout le monde ou presque se rase le matin, qui pourrait, cependant rêver, devenir président en 2014 ?

Difficile question au demeurant et y répondre tout de suite n'est pas facile.

En revanche, la question de savoir, qui pourrait ne pas être président en 2014 a été plus ou moins « tranchée » par l'excellent Kamel Daoud .Dans une de ses chroniques, il a passé en revue tous les candidats potentiels, ou du moins ceux dont le nom revient, régulièrement, à chaque échéance présidentielle ; il en a dressé le tableau suivant :

? Benflis déjà recalé, mou ou perçu comme tel, incapable de décider, l'homme s'est fait avoir par le passé.

? Benbitour a trop parlé et peu de gens l'ont compris ; son défaut, il croit que les algériens sont comme lui, lettrés, intelligents et technocrates.

? Ait Ahmed est trop vieux, il représente le souvenir pas l'avenir.

? Zeroual est le président des algériens qui ne veulent pas être responsables ou élus et qui veulent vivre en Algérie, sans jamais y toucher ou s'impliquer.

? Ghoul n'est pas un produit garanti, même pas pour les décideurs, malgré son islamisme d'étiquette.

? Benyounes semble être en apprentissage, en plus il a trop d'idées, ce qui est mauvais signe pour être président.

? Hamrouche ne voudra pas, il a compris, il a vu et il est reparti.

? Ghozali, on ne peut rien en tirer, sauf une vengeance.

? Touati, Soltani, Menasra, Djaballah sont des personnages secondaires, pour toujours.

? Ouyahia peut servir le pouvoir, mais desservir la cause.

? Belkhadem oui mais, l'Algérie en pâtirait.

A un an de la présidentielle de 2014, voilà ce qui ressort de notre classe politique et le niveau d'estime dont elle jouit.

L'autre constat qui reste à faire concerne également, l'environnement culturel, social et politique qui se caractérise par un encéphalogramme des plus plats :

Ø une société civile qui n'a jamais émergée de son hibernation.

Ø une élite universitaire timorée, qui ne phosphore pas aux idées ou qui en produit très peu.

Ø une population éloignée « de la chose politique », car préoccupée par sa subsistance.

Ø des partis qui n'ont jamais été en ordre de marche.

En principe, quand vous faites de la politique et quand vous devenez le leader d'un mouvement politique, suffisamment influent et puissant pour prétendre à gouverner, vous travaillez à forger votre personnalité et à forcer le destin !

Mais, force est d'admettre que le costume présidentiel, si lourd à porter est sans doute mal taillé pour certains, qui hésitent, ne sont pas sûrs de vouloir y aller ou, tapis dans l'ombre, attendent un quelconque signal.

Ce poids du costume, c'est en fait la chape de l'histoire qui s'abat sur vos épaules. Président de la République, vous ne faites pas l'histoire, vous êtes l'histoire, a prévenu Nicolas Sarkozy, lors d'un de ses débats télévisés.

Donc, si les acteurs politiques, membres influents de partis, élus nationaux, personnalités reconnues, maillons importants de la chaîne de commandement, dont la première ambition, au-delà de la redondance des formulations « intérêt général », « service des citoyens », « défense des constantes » etc?, est de se construire une carrière jusqu'au sommet de l'Etat, si ces gens là ne veulent pas être candidats et/ou ne présentent pas le bon profil, ou à la première escarmouche, déposent les armes, que faut-il retenir, ou quelle attitude faut-il adopter ?

Les forcer à y aller, par devers eux ? Leur dire que la nation a besoin d'eux ?

Ou alors, on doit se faire une raison et dire, somme toute : « La politique est une affaire trop sérieuse pour la laisser aux seules mains des politiques » et d'appeler à l'émergence d'un Beppe Grillo algérien (*), comme en Italie, souvenez-vous.

Il a été la surprise des dernières élections législatives italiennes, où les démocrates qui ont passé l'intégralité de la campagne au plus haut des sondages, étaient donnés largement vainqueurs du scrutin.

Son mouvement 5 étoiles avait l'air ridicule, jusqu'à ce qu'il arrive en troisième position dans les urnes. Il a obtenu lors des élections de février 2013, entre 23 et 25% des suffrages pour chaque chambre du parlement.

Il est le premier parti d'Italie, en termes de suffrages. En termes de sièges, il arrive 2eme et 3eme, respectivement, à la chambre des députés et au sénat.

Son programme politique tient du slogan : « tous des voleurs, tous des menteurs ».

Question 1 : est-ce que, les ingrédients nécessaires à l'éclosion d'un tel personnage en Algérie sont réunis ?

Apparemment la réponse ne peut être qu'affirmative, à en juger par :

le décor de morosité politique  ambiant.

la perte de confiance dans les élites.

le rejet du personnel politique.

le ras-le-bol des électeurs.

la crise économique et sociale.

Question 2 : qui pourrait incarner ce personnage aussi emblématique que célèbre et surtout apte à tenter l'aventure présidentielle ?

Celà ne peut être qu'un artiste, beau parleur et de surcroît charmeur, a fortiori, comique national qui a plusieurs années « au compteur » et plusieurs cordes à son arc.

Trois comiques pourraient tenir la corde, selon mes pronostics.

Le premier, pourrait bien revêtir l'apparence de Lakhdar Boukhars, alias «Hadj Lakhdar », l'éternel indigné, vindicatif à souhait, hargneux, « Boubegra » des pauvres, très populaire dans l'Algérie « d'en bas », qui peut rallier derrière son chèche blanc, pas mal de monde.

Il a géré, de main de fer, un immeuble, un marché, un hôpital, il apprendra très vite, à conduire les affaires d'un palais, fut-il celui d'El Mouradia.

Le second comique, prendrait les traits de Salah Ougrout, alias «Souilah» qui revêtira pour la circonstance, le costume du machiavélique conseiller politique, personnage calculateur, «khellat» par excellence, qu'il a magistralement campé dans le film « Carnaval fi Dechra»

Il a déjà le vent en poupe et dispose d'un bagout qui plait «à tout le monde?. tout le monde?.tout le monde».

Embarquer les algériens dans son aventure, s'il estime avoir une destinée nationale, sera pour lui un simple jeu de rôle.

Le troisième comique et ce sera mon préféré, apparaîtra avec le visage, la dégaine et la gouaille de Faouzi Saïchi, l'inénarrable « Rmimez » ; l'inoubliable acteur et danseur du film « Les folles années du twist ».

Bling-bling, jouisseur, jet-setter , il ne sera pas dépaysé dans cette fonction, à en juger par sa facilité à passer d'un personnage à un autre, fut-il président de la République ; à défaut de remporter un podium en politique, il pourra au moins, lui le bon vivant, nous initier déjà aux premiers pas du Harlem-Shake, c'est toujours ça de pris !

Voilà amis lecteurs, le trio de comiques «nominés» d'où sortira peut-être, celui qui pourrait être «notre Beppe Grillo national» et affronter le candidat sortant.

Il pourra alors tout promettre, l'essentiel et qu'il affiche sa volonté « de tout faire péter », de prendre la place de président et de virer tout le monde !

Voilà qui va peut-être emballer les masses, convaincues paradoxalement que le changement viendrait peut-être des fous, des illuminés et non plus des politiciens de carrière, adeptes de la langue de bois et des promesses non tenues. Vous pensez amis lecteurs, qu'il s'agit de politique fiction. C'est vous qui voyez.

Mais, souvenez-vous, tout de même des précédentes campagnes électorales et des promesses farfelues de certains de nos chefs de partis qui s'engageaient, s'ils étaient élus, de marier nos jeunes, de multiplier par quatre le Smig, de financer la construction de villes nouvelles, ou plus encore, pour faire mieux que Moïse, créer une mer intérieure pour nous permettre de pêcher le thon à la main. Rien que ça ! D'ailleurs, l'auteur de cette trouvaille et de la fameuse théorie du capitalisme horizontal, s'est déclaré, il y a tout juste quelques jours, candidat à la candidature, sur insistance, précise-t-il, de ses nombreux militants (sic).

Question 3 : oui mais, me diriez-vous et l'électorat, ces gens là ont quand même des habitudes de vote ancrées ; ils ne peuvent pas comme ça d'un simple claquement de doigt, changer d'option et voter pour le premier illuminé qui se présenterait ?

Question 4 : et puis il y a le vote imprimé par les zaouïas et les tribus qui votent, en masse, pour le candidat sortant ?

Des certitudes, encore des certitudes ! Tout comme en Italie, jusqu'à l'avènement de Beppe Grillo qui était traité de bouffon.

Et les résultats sont venus rappeler aux sceptiques et autres spécialistes « de la chose électorale », la réalité. Les favoris ont été battus par ce comique, qui a su fédérer du monde autour de son nom.

Tout ceci pour dire, qu'il n'existe plus de bastion électoral figé, ou acquis d'avance (du moins en théorie).

Il en est de même chez nous, pour peu qu'on organise des élections propres et honnêtes? où notre « Beppe Grillo national » pourra tenter sa chance et pourquoi pas, bousculer l'ordre établi, voire même provoquer un deuxième tour de scrutin !

C'est ça la démocratie, en fait, pour peu que l'administration en charge des élections joue le jeu et dans ce cas là, l'électorat national celui qui vote réellement et qui est estimé à quelque 55% du corps électoral moins le million de vote blanc et nul n'aura d'autre choix que de se reposer, une fois encore, sur deux options :

? Celle proposée par le candidat sortant.

? Ou celle clamée par le candidat du populisme.

Le premier, lui proposera un vote-refuge, avec en prime de poursuivre son programme dans la continuité.

Le second, théoricien du chaos, lui proposera d'opter pour le vote-sanction et de sortir le sortant, car il n'aura d'autre programme que celui là.

Voilà où on risque d'arriver à force de banaliser la charge suprême, que d'aucuns assimilent à une mission, un mandat ou une fonction qui sont des termes, plus ou moins usités, pour qualifier peut-être un quinquennat, mais sans plus.

Permettez moi, pour ma part de soutenir le contraire et de revendiquer une divergence de fond par rapport à cette assertion.

En effet, j'affirme que dans un régime présidentiel comme le notre, la fonction de président de la République est un métier et tant mieux si cette affirmation fait débat, car c'est l'objectif visé par cet article. Pour illustrer mon propos, je cite les exemples suivants :

1. Nicolas Sarkozy, n'a-t-il pas déclaré qu'il s'adonnait au dur métier de présider ? Il répéta volontiers : « si je ne fais pas le travail, qui le fera ? »

Le même Sarkozy, s'est adressé aux ouvriers des chantiers navals de Saint-Nazaire, de cette manière : « votre métier est dur, le mien aussi, Mais je le fais ! » (Le Figaro).

2. Le président Hollande, au plus bas dans les sondages, fait l'objet de commentaires acerbes de la part de sa presse nationale, qui reprend à l'unisson la formulation : « ?le métier de président est rude? » Ceci pour décrire les difficultés que rencontre le président à faire le job et à trouver « la boite à outils » (encore un clin d'œil au métier? pour ceux d'entre-nous qui suivent l'actualité politique française)

3. Le président Américain Barack Obama doit sa victoire aux réussites de son mandat, mais aussi à sa fameuse déclaration, reprise comme un slogan de campagne : un deuxième mandat « pour finir le job » et aussi « we can't finish the job of deficit reduction with ? »

Il n'y a pas donc de place pour ceux qui n'ont pas l'étoffe de président de la République, qui redoutent le poids du costume, qui ne connaissent pas le b.a.-ba du métier, qui temporisent, hésitent, hument le vent ou qui se découvrent des vocations sur le tard.

C'est bel et bien un métier et celui qui serait candidat pour 2014, doit en posséder, au moins, les rudiments, sachant que l'Ecole des présidents de la République n'existe pas encore.

Il doit se déclarer, maintenant, car le président de la République actuel, répondant dans un passé récent, au journaliste français El Kabbach, n'a pas caché « qu'il ne sait faire que ça », comprendre « c'est mon métier » et cela sonne comme un avertissement à ses concurrents directs !

N'a-t-il pas affirmé aussi : « qu'il n'y avait pas de place pour les présidents stagiaires ? », comprendre ceux qui n'ont pas assimilé le métier et de ce fait n'ont pas été confirmé (de son point de vue, bien sûr).

L'hypothèse d'un 4eme mandat n'en demeure pas moins plausible pour lui, dès lors que la constitution le permet.

Et puis, son absence, éventuellement, de la course à El Mouradia, n'est pas un gage que l'élection sera ouverte et que l'on est dans une optique d'ouverture du champ politique..

En revanche, sa participation à la présidentielle de 2014, peut-être envisagée comme un gage de stabilité politique qui ne découlerait pas, bien sûr, je vous le concède, d'une adhésion ou d'un niveau de satisfaction suffisant au sein de la population. Ça on l'a compris, puisqu'à chaque fois, à chaque soubresaut de la rue, on subventionne, on casse la tirelire en un mot on donne de l'argent.

Mais à contrario, un autre président, ne sera-t-il pas obligé lui aussi, au train où vont les choses, de recourir à la manne pétrolière, aux dépenses excessives et contre productives pour acheter la paix sociale ? Ceci dit, bien entendu sans démagogie aucune puisque, on ne peut imputer à un seul homme, fut-il président, tous les échecs du pays depuis l'indépendance.

Comme on ne peut lui dénier le remboursement de la dette extérieure, la fin de l'isolement du pays suite à la décennie noire, l'arrêt du terrorisme et le retour à la stabilité.

Certes, il n'a pas fait tout le job qu'on attendait de sa part, lui qui pourtant, n'avait de cesse d'affirmer qu'il n'accepterait jamais d'être « un trois-quarts de président ».

Mais permettez-moi de vous faire remarquer que les gouvernements successifs, à peu d'éléments près, et tous les autres responsables aussi, n'ont pas fait le job pour lequel ils ont été désignés ou encore élus, dans « l'esprit des lois », cher à Montesquieu.

Ceci étant dit, une éventuelle transition de pouvoir, ou appelons les choses par leur nom, le renoncement du président de la République à un 4eme mandat, au regard de ce qui se passe en Egypte, en Tunisie, en Lybie ou même en Syrie, où règne l'anarchie, serait-elle un gage de sécurité ou de stabilité pour le pays ? Sans parler des « Morsy » en herbe qui n'attendent que le signal, pour s'incruster dans notre élection à venir.

Et là, deux questions s'imposent en ces moments de réflexion autour de la constitution :

1 Faut-il aller absolument vers un régime parlementaire comme le réclament certains, avec tous les risques sous-jacents ?

2 Et partant, réduire les prérogatives du président de la République, comme en Tunisie par exemple, avec tous les glissements possibles, y compris au plan des libertés individuelles ?

A moins de détester l'Algérie ou de s'en détacher complètement, on ne peut jouer l'avenir à la roulette russe et confier les commandes à un quelconque apprenti-sorcier, à un hurluberlu, dont ce ne serait pas le métier ?

Travail, job, métier, c'est les qualificatifs que donnent Sarkozy, Obama et Bouteflika de leur présidence.

Et vous, qu'en pensez-vous? Ou préfériez-vous me rétorquer que « c'est en forgeant qu'on devient forgeron », l'apprentissage de président de la République démarrant à l'entame du mandat !

Forgeron ? Mais vous avez bien dit forgeron ?

Dois-je comprendre par là que vous corroborez mon analyse ?

Ps : « un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pas pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile » (Thucydide).

Note de lecture :

(*)Voir mon précédent article intitulé « Mais où se cache le Beppe Grillo algérien ? » in Le Quotidien d'Oran du jeudi 13 mars 2013