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L'apport de la diaspora à l'épreuve

par S. E. K.

Sous la houlette de l'Union européenne (UE), 6 partenaires du sud de la Méditerranée (Algérie, Maroc et Tunisie) ainsi que 3 autres Français ont mis en place hier lors d'une réunion à l'Aurassi un consortium dont l'objectif est de soutenir le projet DiaMed initié par l'Union européenne et dont le coût est de 2,3 millions d'euros. Ce projet mis en route en décembre dernier prendra fin en décembre 2015. Les partenaires français devront travailler en synergie pour aider au mieux des opérateurs établis en France à investir dans leurs pays d'origine. Le projet, selon la représentante européenne Tsangary Sotaria, «s'appuie sur la combinaison des capacités innovantes du nord et du sud de la Méditerranée et des opportunités d'investissement dans les pays du Sud». L'accompagnement des investisseurs compte parmi les actions des plus importantes qui figurent dans le plan d'action desdits partenaires. Ils s'agit de l'organisme ACIM (France), Anima, CONECT (Tunisie), FCE (Maroc) et MADAFCO (Algérie). Intervenant lors de cette réunion, le délégué européen S. Daveaux indiquera que cette initiative vise à apporter une aide à la diaspora, car un dynamisme allant dans ce sens existe déjà. Le projet entend d'ici 2015 contribuer au «développement local» et surtout de renforcer le tissu «entreprenariat des pays du Maghreb».

Le projet s'articule autours de 5 actions majeures, qui sont le renforcement de la professionnalisation des acteurs locaux d'appui à la création d'activité, l'encouragement et l'accompagnement des diasporas des pays du Maghreb à entreprendre dans leurs pays, coacher les jeunes entrepreneurs dans les domaines des technologies vertes et former les jeunes diplômés à l'enseignement supérieur. Seule problématique, selon le représentant de l'ACIM (France) T. Rahmani qui pense que si le projet est bénéfique pour les pays du Maghreb et pour la diaspora, il n'empêche que de nombreuses questions restent posées en ce qui concerne par exemple la règle des 49/51% qui peut être un frein à des investissements dans le cas de l'Algérie.