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L'APC instruite pour prospecter une structure adéquate : Le projet du lycée international français relancé

par Houari Saaïdia

Le projet du lycée international français d'Oran fait l'objet d'un intérêt particulier au sommet de la hiérarchie administrative de la wilaya, comme en témoignent les directives très fermes données par le chef de l'exécutif local, lors d'un récent débriefing tenu à l'hémicycle, aux responsables municipaux à l'effet de mettre à la disposition, dans les plus brefs délais, de la représentation consulaire française d'un équipement «adéquat» pour abriter cette structure éducative. «Il faut prospecter un équipement approprié, sur les plans architecture et emplacement, pour le lycée international français. C'est un projet qui a eu déjà l'accord de notre gouvernement, et nous devons quant à nous assister les ressortissants français à le concrétiser, à commencer par l'attribution d'une structure qui s'y prête », a affirmé le wali, exhortant les responsables de la commune d'Oran à passer à la vitesse supérieure pour rattraper le retard accusé dans l'offre d'un cadre physique pour ce projet à double vocation éducative et culturelle. «Le besoin de la communauté française établie dans l'Oranie en matière d'enseignement pour ses enfants est de plus en plus important, d'où la nécessité de mettre sur pied ce projet de lycée français, notamment dans la perspective de l'implantation d'une usine de Renault à Oran (dans la future zone industrielle d'Oued Tlélat : NDLR)», ajoutera M. Boudiaf Abdelmalek.

Ce dernier a eu à discuter dernièrement avec le consul général de France à Oran sur ce sujet et, selon les explications qui lui ont été fournies, le seul choix d'un équipement suggéré par l'APC d'Oran, en l'occurrence une école désaffectée située dans le quartier populaire de Sidi El-Houari, ne répondait guère aux souhaits. Il s'agissait en effet d'une structure dans un état de délabrement avancé, comme l'a démontré l'expertise du CTC. Autant dire qu'il aurait fallu, pour les Français, raser à terre cette structure non réhabilitable et construire tout à nouveau, avec tout le coût financier que cela suppose, sans compter l'emplacement inadéquat de ce site. Raison pour laquelle le wali a chargé, lors de la même réunion de l'exécutif, le P/APC et le SG de la commune d'Oran de chercher une autre structure à proposer à la partie française.

Selon nos sources, le lycée international français d'Oran se veut dans le même esprit que celui d'Alger (lycée international Alexandre Dumas) - rouvert en 2002 - y compris dans son processus d'extension prévu avec comme urgence au départ de répondre aux impératifs de la création, puis de l'agrandissement très rapide et très important des structures immobilières et pédagogiques. Avec comme ambition : la réalisation à terme d'un grand établissement français comprenant à la fois un lycée, un collège et une école primaire, soit sur un site d'un même tenant, soit sur des lots différents mais appartenant à l'intégrante du même lycée.