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Partenariat économique algéro-français : «Renault en est une illustration forte»

par G. O.

En réaction au discours du Président Hollande devant les deux chambres réunies au palais des Nations, le ministre de l'Industrie et de la PME, Cherif Rahmani, pense que «c'est un discours qui est au niveau de l'événement, qui fonde une retrouvaille au niveau des mémoires, il construit les bases d'une espérance qu'il entend lever, en lançant un message à la jeunesse. A ce niveau là, c'est un discours extrêmement équilibré (?)». Le discours se caractérise par une très grande intelligence, une grande subtilité dans le mot, il est surtout porté pour une fois, par un cœur, il a parlé d'ère nouvelle, de page nouvelle, d'âge nouveau, ce sont des mots qui recouvrent une action mais surtout une profonde volonté de changer avec le changement du monde.» Interrogé sur «la règle 51/49 qui serait un frein à l'investissement des Français sur le territoire algérien», Rahmani répond «je pense que l'exemple de Renault en est une illustration forte, que cette loi peut aider à un partenariat industriel et productif auquel nous avons jeté les bases avec mon ami Arnaud Montebourg.» Pour lui «c'est incontestablement une nouvelle page qui se construit.»

Le Président Hollande a-t-il fait plus que ses prédécesseurs ? «Je ne suis pas dans la comparaison, je suis surtout dans l'addition. Je pense que chaque homme correspond à une période et que Hollande avec toute son équipe socialiste ouvre une nouvelle page dans les relations entre l'Algérie et la France.» Le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a pour sa part, déclaré à la presse, à la fin du discours de Hollande que «nous nous portons vers le futur, les générations algériennes et françaises attendent beaucoup de cette alliance que nous sommes en train de concrétiser. L'exemple Renault est tout à fait frappant et démonstratif, c'est une manière de s'implanter, de produire et de construire en Algérie, sans porter atteinte à l'emploi en France mais, au contraire, en le renforçant. Ce sont des emplois sauvés en France et des emplois créés en Algérie et pour la conquête de marchés que nous allons rechercher ensemble avec cette belle alliance industrielle franco-algérienne.» Le ministre reprend son président pour annoncer que «c'est un nouvel âge.»