Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Pourquoi la Syrie ?

par A. Benelhadj

3ème partie

1.- DU HAUT DU GOLAN ANNEXE, ISRAËL COMPTE LES COUPS.

Les médias occidentaux ont toujours considérablement exagéré la dangerosité de la Syrie pour Israël. Un vieux procédé qui a même servi contre les tigres, les requins? les « Indiens »? contre tout ce qui résiste à l'Occident et à ses rapines. Avec en supplément la gloriole surfaite des exterminateurs.

La même com' a servi lors de la « guerre des six jours » : grandir le danger pour justifier la violence de la « guerre préventive » et absoudre ses excès. De bonne guerre, diraient les cyniques. En vérité, sur le plan strictement militaire, la Syrie n'a jamais représentée un adversaire très dangereux pour Israël. On le voit à la peine qu'elle a à mettre de l'ordre chez elle et à la modicité des moyens militaires mobilisés pour faire face à une guérilla efficacement encadrée et assistée, motivée et très mobile, bien équipée et bien renseignée.

Quoi qu'il en soit, après les violences que ce pays connaît depuis de nombreux mois, et ceci quel que soit le glorieux qui sortira vainqueur de cette campagne, la Syrie ne sera plus, pour des décennies, un souci crédible pour qui que ce soit et sûrement pas pour ses ennemis.

Un résultat d'autant plus remarquable qu'Israël et les Etats-Unis, avec la collaboration zélée de des « frères » arabes, n'auront pas tiré un seul coup de feu pour l'obtenir.

Les israéliens ont de leur « eretz » une conception souple, une topologie flexible accommodée aux circonstances. La Torah admet une herméneutique adaptative. Les mythes sont continûment réinterprétés en fonction des conditions objectives rencontrées sur le terrain de l'adversité.

Ainsi, le Sinaï, les rives de l'Euphrate ou Ghaza (bagne à ciel ouvert où des dizaines de milliers de Palestiniens sont parqués dans des conditions inhumaines, à l'abri de la commisération occidentale) disparaissent de la cartographie imaginaire sioniste. Le kabbaliste et le Magav26 concilient au coup par coup les méandres complexes qui combinent le souhaitable et le possible.

Il fut un temps ?dès 1948 - où c'était Israël qui quêtait la reconnaissance de ses voisins, pour valider ce qui a été arraché, « are par are », disait Ben Gourion. Sadate à Jérusalem fut ressenti comme un soulagement considérable. Mais plus aucun Sadate ne sera célébré et fêté. Aujourd'hui, c'est Israël qui les toise de haut et ne condescend pas à les considérer.

Par exemple, l'« État hébreux » ne veut plus entendre parler d'un échange du Golan contre la signature d'un traité de paix. Désormais, c'est la guerre et le Golan. Comment peut-il en être autrement : il n'y a plus personne en face.

Pour l'instant, du haut du plateau du Golan, Israël contrôle trois de ses voisins : la Jordanie, le Liban et la Syrie. Même si Abdallah II est la fidèle réplique de son grand père, inoffensif.

Site stratégique, terres riches, source d'eau précieuse ?sous un bioclimat méditerranéen semi-aride- qui alimente le lac de Tibériade, la vallée du Jourdain et la Mer Morte. Un atout vital dans la guerre hydrique qu'Israël conduit contre ses voisins et contre les Palestiniens dont il mesure l'accès à l'eau et, au besoin, bétonne les puits ou arrache les oliviers et les arbres fruitiers en guise de rétorsion.

Si l'opération syrienne réussit, il ne sera irréversiblement plus question d'évoquer le statut du Golan (annexé officiellement par Israël le 14 décembre 1981).

Il n'y aura plus aucune raison non plus d'ergoter à propos de l'interprétation à donner aux termes de la Résolution 242 et encore moins de revenir sur les débats jésuitiques induits par la langue dans lequel il a été rédigé.27

La Palestine, effacée de l'actualité médiatico-politique, abandonnée par la justice et la « fraternité » arabe, espace non convexe définitivement inapte à être appelé « État » sera atomisé en bantoustans. Comprend-on alors pourquoi on entend les acteurs qui plastronnent mais pas le metteur en scène. Les comédiens mais pas le maître d'œuvre. Les exécutants, pas le donneur d'ordres. Le pâtre qui conduit ce bric-à-brac de bavards n'est pas sur les planches. Celui qui a le plus d'intérêt dans la destruction de son voisin et qui, dans les coulisses pour ne pas gêner ses « amis » arabes et les placer en porte-à-faux à l'égard de leur opinion publique, compute dans le silence absolu des médias ?

Israël est le grand « absent-présent » de toute cette tragique affaire.

C'est lui qui a été à l'origine de la guerre contre l'Irak.28

C'est lui qui pousse Européens et Américains, via des réseaux multiformes, à en déclencher une autre contre l'Iran29 . C'est lui qui a versé de l'huile sur le feu dans les altercations interconfessionnelles au Liban. C'est encore lui qui a inspiré les condamnations du Hezbollah et de Hamas - qu'il avait initialement favorisées pour compromettre l'influence de l'OLP. C'est enfin lui qui, à défaut d'une opération euro-américaine, demain peut-être organisera une guerre nucléaire entre l'Inde et le Pakistan.

2.- L'AXE HEZBOLLAH-SYRIE-IRAN.

Avec la disparition de l'Afghanistan des Talibans et de l'Irak de Saddam Hussein, l'appareil militaro-industriel américain et les transnationales du pétrole ont trouvé leur compte, mais l'Amérique de Bush s'est tirée une balle dans le pied car ses interventions militaires ont été une bénédiction pour les Mollahs ainsi débarrassés de leurs mortels ennemis à l'est et à l'ouest.

De plus, ce sont les chiites qui ont hérité du pouvoir en Irak.

Par ailleurs, à front renversé, le rapprochement discret d'Israël et de l'Inde, a fait basculer le Pakistan dans le camp des ennemis virtuels de l'Empire qui régulièrement met à mal la souveraineté de ce pays (que beaucoup de think tank US ne comptent plus parmi les alliés) à coup de drones ou d'« Opération Geronimo »30 .

L'effondrement de l'URSS a libéré les initiatives et ressort l'idée, en attente depuis longtemps, qu'il n'est pas tolérable qu'un pays musulman possédât la bombe nucléaire31 .

Ce principe est repris à l'encontre de l'Iran accusé d'avoir entrepris une recherche militaire en vue de mettre au point une arme nucléaire. L'antagonisme avec Amérique (depuis 1979) et Israël, sur fond de conflit religieux avec les monarchies du Golfe (en particulier celles qui hébergent des minorités irrédentistes chiites, tel Bahreïn et l'Arabie Saoudite) renforce l'image d'un Iran diabolisé soumis à embargos sévères par tous les obligés de Washington.

En sorte que si l'on veut répondre à la question « pourquoi la Syrie ? », il suffira de regarder une carte de géographie : La destruction du régime Assad serait la meilleure manière pour défaire l'axe qui va de l'Iran au Hezbollah dont la Syrie occupe le foyer.

Cela permettra par la suite de réduire le Hezbollah et l'Iran, dans un ordre difficile à discerner : les Israéliens ont peur qu'après les élections, il ne soit plus possible de peser sur le futur président américain, cependant que les candidats ? Obama en tête ? ne maîtrisent pas les conséquences dans les urnes, en novembre prochain, d'une telle intervention incertaine.

Les menaces de rétorsions iraniennes (dont il est difficile d'estimer aujourd'hui le niveau de crédibilité) en cas d'agression occidentale, sont de nature paradoxalement dissuasives et persuasives.

Les Israéliens et les Américains qui n'aiment guère qu'on leur résiste, sont à la fois enclins à la prudence (Tsahal se souvient de la réplique opiniâtre du sud-Liban, lors de l'opération « Pluie d'été » en 2006, qui avait pour objectif d'éliminer Hezbollah du Sud-Liban32 ) et, précisément pour cela, vivement incités à s'y attaquer.

Les avertissements de l'Iran font échos à ceux de Hezbollah.

Nasrallah à l'adresse des Syriens qui ont kidnappé des Libanais chiites :

«Si vous avez un problème avec moi, il y a bien des manières et bien des niveaux pour le régler, si vous voulez la guerre, nous pouvons le régler par la guerre, si vous voulez la paix, nous pouvons le régler en paix» (Reuters, V. 01.06.12 à 18h51)

Aux Israéliens il tient un langage identique : Il les a avertis des moyens dont il dispose, d'armes capables d'une réponse crédible à une agression israélienne. « Je dis aux Israéliens qu'il y a un nombre d'objectifs (...) qui peuvent être atteints avec des missiles de précision, que nous possédons », a déclaré le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans un discours retransmis à la télévision, lui qui apparaît rarement en public. « Atteindre ces cibles avec un petit nombre de missiles va transformer en un véritable enfer la vie de plusieurs centaines de milliers de sionistes et on peut parler de dizaines de milliers de morts », a-t-il ajouté. (Reuters, V. 17 août 2012, 18h14).

3.- LA RUSSIE, LE VRAI «ADVERSAIRE»

Pour éviter tout malentendu, il convient de faire un sort à l'analogie avec la guerre froide, sous le mode du « retour de? »

Cela y ressemble beaucoup, mais ce n'en est sûrement pas. La Russie de Poutine n'a plus rien à voir avec l'URSS de Brejnev. Et Poutine n'est pas plus communiste que ne l'a été Brejnev.

En revanche la guerre des intérêts nationaux n'a jamais eu de cesse.

Tout cela n'a plus rien à voir avec le conflit est-ouest définitivement conclu à la fin des années 1980 après la chute du Mur de Berlin et de l'effondrement de l'URSS. Il n'y a plus désormais ni communiste intégriste, ni capitalisme d'État révisionniste, pas plus de « socialisme à visage humain » ailleurs. Les économies sont désormais ouvertement marchandes et après la Chine, la Russie vient de faire son entrée officielle à l'OMC, au sein du concert capitalisme mondial.33

Pour obtenir la levée de son veto au Conseil de Sécurité et précipiter la fin du régime d'Assad, on a promis à maintes reprises à la Russie qu'elle conserverait à l'identique la jouissance de sa base navale de Tartous.

Moscou a maintenu fermement son opposition à toute condamnation du régime syrien. Qui ne la comprendrait pas ? À observer le sort qui fut fait à la Résolution 1973 et à la Libye, Poutine sait ce que vaut ce genre de promesses? De plus, la Russie sait ce qu'il en est au juste des multiples volets de l'opération en Syrie.

El Assad n'a pas tort de constater : « Nous sommes confrontés à une guerre régionale et mondiale » (AP, mercredi 29 août 2012, 11h12).

Au-delà la Syrie et du dernier obstacle qu'il représente pour Israël dans sa colonisation définitive des territoires occupés en 1967, c'est la Russie qui est directement visée dans cette opération de déstabilisation du régime de Assad. La Syrie est tout ce qui reste de l'influence de l'ex-URSS, son dernier point d'ancrage dans cette région.

Elle est de ce fait pour la Russie un enjeu de première grandeur.

En moins de 40 ans, les Russes ont presque perdu toute présence stratégique au Proche-Orient : en Egypte, en Afghanistan, en Irak, en Libye. S'ils perdaient la Syrie et la base de Tartous, ils seraient complètement chassés de Méditerranée. Potentiellement menacés en Ukraine où la présence russe est régulièrement vilipendée par les médias occidentaux (cf. le procès et la condamnation de Ioulia Timochenko), leur flotte serait alors confinée et inoffensive au fin fond de la mer Noire et de la mer d'Azov.

L'influence qu'ils possèdent encore en Algérie est très limitée et tient beaucoup au jeu retors des Algériens qui louvoient entre les grandes puissances, sans prendre ouvertement parti34 .

En dehors du commerce des armes, les deux pays sont commercialement concurrents, notamment dans la vente d'hydrocarbures, colonne vertébrale très fragile du commerce extérieur russe et algérien. Les manœuvres électorales et politiques de Poutine, lui permettant de se maintenir au pouvoir tout en respectant la Constitution, moyennant des permutations habiles avec son premier ministre, ont définitivement fâché les Occidentaux.

Beaucoup d'entre eux s'étaient complètement mépris sur les « ambitions personnelles » d'un Medvedev qui s'est avéré in fine un partenaire incorruptible de son président.

Convaincus que le régime de Poutine n'a décidément rien à voir avec celui de l'alcoolique Eltsine qui a failli ruiner complètement son pays en aliénant ses richesses (cf. affaire Khodorkovski), l'Empire a changé de stratégie, revenant aux techniques de containment utilisées au cours de la guerre froide, adaptées à un contexte post-Mur de Berlin.

Ce qui explique les menaces à peine voilées adressées à la Russie.

Lors de la réunion du G8 à Camp David, où la Russie a été représentée par Dmitri Medvedev, la crise syrienne a occupé une bonne place au menu. Un diplomate ayant participé à la préparation du sommet, a confié ceci à un journaliste : «Le message, c'est que si elle [la Russie] persiste dans son soutien à Bachar el-Assad, elle pourrait en payer le prix dans le Caucase» (Alain Barluet, Le Figaro, J. 17 mai 2012, 19h48)

Rappelons que la réussite russe en Abkhazie et en Ossétie du sud, lors de la crise d'avril/août 2008, tient surtout à la maladresse du président Georgien Mikhail Saakachvili (dont le pays a perdu 1/5ème de son territoire) et de N. Sarkozy à qui il fut beaucoup reproché dans la négociation du traité de paix entre Moscou et Tbilissi qui s'est avéré particulièrement préjudiciable pour la Georgie. Que ce dernier pays ait été mal conseillé (le ministre de la défense géorgien avait la nationalité israélienne), est une autre affaire.

La compagnie de la Chine aux côtés de la Russie au Conseil de Sécurité ne peut-être compris que dans le cadre global des relations internationales.

Les deux pays font cause commune car ils ont des intérêts objectivement communs, par-delà le dossier syrien, une des enceintes d'une confrontation mondiale à plusieurs entrées. On peut le voir à travers le rôle joué par la Turquie, autre sommet de ce graphe multidimensionnel.

4.- LE « MODELE » TURC.

La Turquie s'est conciliée une grande sympathie dans le monde et en particulier dans le monde arabo-musulman lorsque les marines israéliens avaient attaqué de la Flottille pacifiste qui allait vers Ghaza, fin mai 2010. La mort de nombreux Turcs non armés a tranché avec la stérilité et les tergiversations cafouilleuses des pays arabes inaptes à l'innovation, inaptes à l'action.

Nous savons rétrospectivement que ce fut une opération mercatiquement très réussie. Sans faire injure, cela va de soi, à l'endroit de toutes les personnes sincères qui s'y sont engagées et qui y ont cru.

La Palestine, cause arabe de prédilection, est la seule tragédie visible de l'ONU qui fédère cette galaxie disparate de peuples et de régimes médiocres et inféconds. De ce fait, elle a eu beaucoup de parrains. Un vrai produit d'appel pour régime en perdition ou en quête d'hégémonie. La Turquie ou l'Iran, pays musulmans non arabes, profitent de la décrépitude du baasisme, pour se lancer sur le marché de la défense de la Palestine.

A suivre...

Note :

26 « Magav » (acronyme de « Mishmar Ha-Gvoul », en hébreu : Garde Frontière), est la branche armée de la police Israélienne divisée en 4 grandes unités de Forces Spéciales selon les missions qui leur sont confiées.

27 Une controverse ? aujourd'hui d'ordre archéologique - avait animé les débats à propos de savoir s'il s'agissait « des » et « de » territoires à restituer. La version française était plus défavorable à Israël. Au reste, les « élites » françaises ont définitivement consenti au déclassement de leur langue et admis que seul l'anglais fait désormais office de « langue internationale ». De grandes entreprises françaises (du CAC40) ne tiennent plus leurs journaux ou leurs réunions en français (même en l'absence total d'étrangers). Au sein de l'OTAN, leurs officiers reçoivent leurs ordres en anglais et, sur le site des Nations Unies, les pages en français se réduisent à des résumés pas toujours actualisés, plus indigentes qu'en mandarin.

28 Cf. la lettre ouverte du Projet pour un nouveau siècle américain (Project for a New American Century - PNAC). 26 janvier 1998, envoyée à Bill Clinton pour le pousser à aller au-delà de l'embargo terrible auquel était déjà soumis l'Irak. Dans le cabinet Bush, certains des rédacteurs de la lettre accèderont aux leviers de commande.

29 Lire par exemple sur cette question :

- John J. MEARSHEIMER et Stephen M. WALT (2007) : Le lobby pro israélien et la politique étrangère américaine. La découverte, traduction 2009, 500 p.

- Anne KLING (2007) : La France LICRAtisée. Enquête au pays de la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme. Ed. Mithra, 258 p.

30 Il n'y a eu qu'un magistrat antiterroriste français, Marc Trévidic, pour estimer que l'assassinat de Oussama ben Laden était « un cadeau royal fait par les Pakistanais aux Etats-Unis » (Associated Press, L. 02/05/2011 à 15:05). BHL, avant la Libye et la Syrie, avait préparé le terrain à une intervention contre le Pakistan en récupérant l'assassinat en février 2002 d'un journaliste américain en mission pour le Wall Street Journal à la poursuite des auteurs du 11 septembre Cf. Qui a tué Daniel Pearl? Grasset, 2003, 538 p. L'argumentaire est toujours le même : au fond, le Pakistan (et plus précisément l'armée pakistanaise) est collusion avec le terrorisme islamiste international. Quatrième de couverture du livre: « Bernard-Henri Lévy explore ces ténèbres en journaliste, en romancier, en philosophe. Son livre propose un tableau moderne du mal. C'est une descente vers les enfers où couvent, peut-être, nos prochaines apocalypses. » Tout le reste se déduit aisément. Le livre devait donner lieu (la technique est maintenant éprouvée) à une adaptation cinématographique réalisée par Kip Williams. A notre connaissance, ce film n'a jamais été tourné.

31 D'autant plus que le Pakistan a été accusé de dissémination clandestine des techniques vers d'autres pays (Libye, Iran, Corée du nord). C'est, entre autres, Kadhafi ? sans doute inquiet de subir le même sort que Saddam Hussein - qui aurait fourni aux Américains les informations utiles à confondre le professeur Abdoul Kader Khan, le « père » de la bombe pakistanaise, limogé le 31 janvier 2004. Le mot de Churchill à l'adresse des pleutres demeure inoxydable. Le président Pervez Musharraf en avait été fort contrarié, mais le physicien pakistanais a été pardonné et son aura de héro national n'a pas été égratignée.

32 « Désormais la guerre est finie. Il n'y a pas de zone démilitarisée au sud du (fleuve) Litani. La résistance est présente au sud du Litani et présente dans tout le Sud-Liban », avait déclaré Hassan Nasrallah à Al-Jazeera. « Je suis désolé pour les dirigeants israéliens qui ont menti à leur peuple en affirmant ?nous avons sorti le Hezbollah du Sud-Liban et nous ne permettrons pas leur retour' ». « Nous sommes les propriétaires du terrain. Nous tenons les villages et les villes proches de la frontière (avec Israël). » (Associated Press, 14/09/2006 02h30) Ce que Hezbollah représente « C'est la différence entre une force insérée dans son contexte, et la force qui devient elle-même le contexte » relevait l'écrivain égyptien Georges Sarwat Fahmi, dans Le Monde du 14 septembre 2006.

33 Admise formellement au Sommet de Doha le 14 novembre 2001, après 15 ans de négociation particulièrement difficile, la Chine devenait le 143e membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) le 11 décembre 2001. Elle est rejointe par la Russie (156ème membre) le mercredi 22 août 2012 après 18 ans d'âpres tractations.

34 Les variations des recettes d'exportations, dépendant du cours fluctuant du baril de pétrole et du BTU gazier, impactant directement les marges de manœuvre d'Alger, l'expliquent pour une large part.