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SAÏDA - SALUBRITE ET HYGIENE : BEAUCOUP RESTE A FAIRE

par Ali Kherbache

Il n'est pas un endroit où la salubrité n'est pas corrompue par l'inconscience humaine et la passivité de l'autorité. L'exemple le plus frappant et qui fait la «une «des réseaux sociaux demeure, sans conteste, celui des trottoirs faits, défaits et refaits dans la médiocrité parfaite, une pose de carrelage à la vitesse «V» le temps du transfert du montant de l'opération.

Des riverains dénoncent les fouilles non reprises et les carreaux ôtés de la voie sur le tracé creusé. Outre la casse et les monticules de terre, de déblais amoncelés au gré de l'espèce, les aléas climatiques y rajoutent des siens qu'il s'agisse de pluie ou de vent, le citoyen est toujours indisposé par les nuisances à la vue et à l'odorat précise un habitant à la vue d'une poubelle renversée par des visiteurs indélicats. S'il faut y rajouter les ordures et avaries des épiciers l'environnement en prend pour sa verdure et bonjour les dégâts» continuera notre résidant d'une cité qui fut un modèle de verdure et d'hygiène.

Le 5 juin vient rappeler les priorités élémentaires et rafraîchir les mémoires sclérosées pour le restant des jours de l'année.