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Sit-in devant la direction de la Formation professionnelle

par A. Mallem

Des cadres syndicaux du secteur de la Formation professionnelle (150 affirment les responsables de wilaya du syndicat Snapap), se sont rassemblés, hier matin, devant la direction de wilaya, sise à la zone industrielle «Le Palma» de Constantine, pour tenir un sit-in de revendications qui a duré une heure, de 10 à 11 h.

D'après M. Mourad Djebassi, secrétaire général du bureau de wilaya du Snapap, syndicat auquel sont affiliés ces cadres, que nous avons contactés, hier à la fin du sit-in, «les protestataires ont organisé ce sit-in pour exiger la satisfaction de trois revendications principales, à savoir : le départ de l'économe du Centre de formation d'El Khroub, l'urgence de mettre fin aussi aux fonctions de l'ancien directeur du Centre de formation professionnelle de Didouche Mourad et enfin la nécessité de mettre fin aux agissements du directeur de l'Institut national spécialisé de Sidi Mabrouk, auquel ils reprochent aussi un travail de harcèlement contre les syndicalistes de l'établissement ainsi que l'immixtion dans les affaires syndicales».

Après le sit-in dit-il, «nous avons eu une rencontre avec le directeur de wilaya, auquel nous avons fait part des revendications, en demandant son intervention pour régler ces problèmes qui empoisonnent le climat social dans les centres considérés. Nous sommes heureusement parvenus à un accord de principe qui va se traduire bientôt par l'affectation du responsable visé par le premier point de revendication, en ce sens que l'économe sera muté au centre d'Ibn Badis. Aussi, le directeur de wilaya nous a promis que des décisions interviendront dans les prochains jours en ce qui concerne les deux autres points.»

Interrogé hier, le directeur de wilaya de la Formation professionnelle, M. Gasmi, «a déploré vivement la méthode utilisée par les protestataires pour demander le règlement des problèmes. C'est devenu maintenant à la mode dans notre société où, pour le moindre problème, on se croit obligé d'organiser des grèves, des sit-in, et j'en passe. Pour moi, a-t-il poursuivi, ce qui s'est passé aujourd'hui, n'est qu'une tempête dans un verre d'eau. Les responsables syndicaux doivent savoir qu'il existe des méthodes plus sereines pour revendiquer des droits ou exiger des changements de situations données».

Il a tenu à répéter «que les revendications avancées par les syndicalistes n'avaient pas un degré de gravité tel que leur solution nécessite la mobilisation et l'organisation de sit-in. Par le contact et le dialogue on peut régler, à notre niveau, ce qui peut l'être, alors pourquoi tout ce bruit pour finalement pas grand-chose ?», a déclaré, à la fin, le directeur de wilaya.