Le gel et le froid qui ont marqué les deux premières semaines de février ont été fatals pour des centaines d'hectares de pomme de terre plantés un mois auparavant dans les localités de Aïn Tedlès, Sirat, Bouguirat, Aïn Sidi Cherif et Oued El Kheir où des champs entiers ont été dévastés par le gel, notamment la tige principale «brûlée» par des vents glaciaux de ce début du mois de février et qui ont duré 09 jours sans interruption. Plusieurs fellahs rencontrés parlent de quelque 1 million de quintaux de culture de la pomme de terre qui ont été ravagés par les intempéries. «Le gel a décimé quelque 2.600 hectares de culture. Seuls les champs situés près du littoral ont échappé à ce phénomène», souligne un agriculteur de la région de Bouguirat qui parle de catastrophe. «La production a reçu un sérieux coup cette année, où les prix risquent de prendre l'ascenseur. On ne va pas arracher grand-chose à la fin mars», soutient notre interlocuteur, d'autant plus que la production de la région de Maghnia, Aïn Defla et Boumerdès ne sera pas prête avant la fin mai.