Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Des parents d'enfants infirmes moteurs cérébraux protestent

par Mokhtaria Bensaâd

A la veille de la célébration de la Journée mondiale des handicapés, des parents d'enfants infirmes moteurs cérébraux (IMC), une maladie lourde, ont tenu, ce jeudi, un rassemblement devant la wilaya pour demander un local pour la prise en charge de leurs enfants. Ils étaient une quinzaine de pères et mères de famille, accompagnés de leurs enfants dans des chaises roulantes, vu leur handicap, qui sont venus attirer l'attention des autorités locales sur le problème de local qui risque de priver ces enfants de prise en charge, assurée jusque-là par l'association «Raja».

Cette dernière, ayant un contrat de location qui va expirer au 31 août 2012, est en train de subir, ces jours-ci, des pressions pour la libération des lieux à la date prescrite. Le président de «Raja» explique que plusieurs lettres ont été adressées aux services concernés les sollicitant pour l'attribution d'un local pouvant abriter ces enfants lourdement malades, mais aucune suite n'a été donnée à toutes ces correspondances. «Actuellement, le propriétaire de l'actuel local veut récupérer son bien au mois d'août prochain et nous n'avons pas de solution alternative», indique le président de l'association.

Les trente enfants atteints d'IMC, qui recevaient des soins et prises en charge par l'association, seront livrés à leur sort et ce sont les parents qui vont subir les conséquences, du fait qu'ils n'ont pas les moyens pour répondre aux besoins de leurs enfants handicapés.

Lors du rassemblement tenu ce jeudi, des représentants de ces parents, munis des 18 lettres adressées aux différents services, ont été reçus par un responsable à la wilaya. Ce dernier, nous explique le président de l'association, a affirmé qu'aucune correspondance n'a atterri à la wilaya. Les représentants des parents ont eu la promesse de ce responsable que leur dossier sera étudié pour trouver une solution à ce problème. Si cette démarche n'apporte aucun résultat pouvant soulager la souffrance de ces enfants, les parents sont déterminés à revenir à la charge en tenant un autre sit-in d'ici quinze jours.