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Bir El Djir: Poursuite de la protestation et précisions de l'agence foncière

par S. C.

Pour la seconde journée consécutive, le siège de la daïra de Bir El Djir a été pris d'assaut par des citoyens habitant les lotissements environnants et se trouvant dans une situation foncière irrégulière.

Cette fois et en dépit du mauvais temps, ils ont été plus nombreux que le premier jour, selon le président de l'association du comité de quartier. Chaque protestataire présente un cas particulier comme cet habitant qui, las d'attendre son acte de propriété, décida de lancer les travaux avant que l'agence foncière décide de lui démolir. Même si les protestataires sont conscients que la solution ne relève aucunement de la daïra, ils estiment que ce n'est que par cette pression sans relâche qu'ils pourront être régularisés en plus du fait que l'APC, à maintes reprises sollicitée, s'est officiellement désistée de ce dossier. En revanche, rappellent les habitants concernés, c'est cette municipalité qui a été à l'origine de cette situation complexe à l'époque des DEC. Par conséquent et en tant qu'assemblée élue, l'APC doit prendre les devants et trouver un terrain d'entente avec l'agence foncière.

Cette dernière, par le biais de son directeur général, précise que les personnes concernées ont été invitées pour régulariser leur situation sur la base du prix de 3500 DA le mètre carré. Le même responsable souligne que ce tarif est loin de celui pratiqué dans les transactions immobilières particulières où le mètre carré nu est cédé jusqu'à 100 000 DA, notamment dans les zones huppées. Parallèlement, l'agence foncière a entamé une procédure auprès des propriétaires de ces sites comme les communes ou l'administration des domaines afin d'avoir les permis de lotir et de construction ainsi que plusieurs procédures permettant à l'agence de devenir propriétaire de ces assiettes tant controversées. Concernant l'établissement des actes de propriété, le DG de l'agence explique qu'ils ne pourront pas être confectionnés dans l'immédiat et que même les concernés qui se seront acquittés de leurs droits ne pourront pas en bénéficier, mais que cela ne sera possible qu'une fois la procédure auprès des communes et des domaines sera achevée.