Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Eliminatoires CAN-2012 : Tanzanie 1 - Algérie 1: Fin des illusions

par M. A.

On attendait avec impatience cette première sortie des Verts sous l'ère de Vahid Halilhodzic en terre tanzanienne, qui s'est soldée par un nul qui n'arrange guère ses affaires, tout comme leur adversaire du jour, qui se voient tous deux éliminés avant l'heure de la phase finale de la CAN-2012. Que dire de cette rencontre, si ce n'est que les camarades de Bougherra ont soufflé le chaud et le froid après une bonne entame avec une fluidité dans le jeu, un resserrement des lignes, un bon positionnement sur le terrain et une défense qui pressait très haut. Pour résumer le tout, les Verts donnaient l'impression d'appliquer à la lettre les consignes de l'entraîneur Vahid Hallhodzic, mais le scénario du Maroc se réédita : car au moment fort de la domination algérienne, la machine se grippa et, contre le cours du jeu, et plus précisément à la 22', suite à une action anodine, Samata, profitant d'un errement de la défense algérienne et d'une mauvaise sortie de M'Bolhi, parvint à donner l'avantage à son équipe. Par la suite, on craignait le pire pour les Verts. Envahis par le doute, les camarades du capitaine Ziani regagnèrent tout de même les vestiaires avec moins de dégâts, et ce grâce à la vigilance du dernier rempart M'Bolhi qui rassura par la suite ses coéquipiers, où il fut très sollicité tout en se distinguant à maintes reprises en seconde période.

Une seconde période qui vit Halilhodzic opérer un changement avec l'incorporation de Hameur Bouazza à la place de Nadir Belhadj. L'entraîneur bosniaque aura vu juste, puisque le joueur de Millwal, qui affiche la forme avec le club anglais, réussit à remettre les pendules à l'heure à la 55'. Ce but galvanisa les Verts qui se montrèrent entreprenants, notamment avec l'entrée de Yebda à la place de Medjani dans l'entrejeu. Mais la finition faisait défaut, à l'image d'un Benyamina transparent. Dans le dernier quart d'heure, Vahid Halilhodzic joua son va-tout en incorporant Ghezzal à la place de Ziani pour donner plus de percussion à l'attaque algérienne, mais sans résultat jusqu'au coup de sifflet final du referee mauritanien.