Neuf travailleurs de l'ex-EPLF, devenue Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) de Tizi Ouzou, ont entamé depuis dimanche dernier une grève de la faim pour dénoncer la fermeture des ateliers de menuiserie et de ferronnerie dans lesquels ils exerçaient et exiger le paiement d'arriérés de salaires de deux mois. Les grévistes ont occupé les locaux de la direction, implantés au niveau d'une cité à la nouvelle ville de Tizi Ouzou. Dans leur déclaration rendue publique en la circonstance, ils affirment avoir épuisé toutes les autres voies de recours avant de recourir à l'ultime action de cesser de se nourrir afin de se faire entendre. Les protestataires ajoutent : « Il nous est regrettable de constater l'incapacité de notre administration de remédier à cette situation et de voir nos responsables faire la sourde oreille pour que nos réclamations demeurent vaines sans solution ». Ces protestataires ne cessent, depuis plusieurs semaines, d'accuser les responsables de leur entreprise d'avoir liquidé une affaire qui marchait en fermant les ateliers de menuiserie et de ferronnerie pour recruter des employés. Ils refusent même leur redéploiement sur des structures de la même entreprise dans de nouveaux postes.